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Cette espèce pousse en été et en automne, surtout sous les hêtres, dans les régions montagneuses et dans l’Est de la France. Il se fait rare en plaine. C’est un très bon comestible.
Nom usuel :	hygrophore des poètes
Nom latin :	hygrophorus poetarum
Famille :	hygrophoracées
Catégorie :	hygrophore
Noms communs :	Hygrophore des poètes
Habitat :	montagne
Classe :	homobasidiomycètes
Calendrier :	Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :
Le chapeau :	(5-20 cm) est convexe et bombé au début, puis il s’aplanit et devient irrégulier. Sa couleur est parfois, au moins sur une grande partie, presque blanc de neige, mais ila plupart du temps il est nuancé de crème incarnat, de roussâtre incarnat, même de rose pâle, et localement, peut avoir des tons un peu plus jaunes. Sa cuticule est légèrement visqueuse, satinée et luisante, très finement veloutée grâce à de toutes petites mèches ou rides qui sont surtout visibles à l’état jeune. Les lamelles sont blanches ou ivoire, avec un pâle reflet ocre clair ou ocre saumoné, espacées, décurrentes. Elles peuvent se détacher du haut du pied en entrainant une sorte de collier avec l’âge.
Le pied :	(7-13 x 1-3 cm) blanc ou teinté de crème aurore, s’évase sous les lames et est généralement atténué en pointe et parfois tordu à la base. Sa surface est soyeuse et brillante, rayée de fibrilles argentées, et mouchetée de gouttelettes limpides, puis finement veloutée.
La chair :	est cassante et épaisse, d’un beau blanc pur sauf sous la cuticule où elle est rose. Son odeur est douce et fait penser au baume du Pérou et au jasmin. Sa saveur de noisette est douce et agréable.
Les spores :	(6,7-8,5 x 5-5,5 µm) sont blanches, non amyloides et elliptiques ou ovoïdes cylindriques. La cuticule est filamenteuse.