Amanite vireuse

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Mortelle. Elle se rencontre d’août à octobre dans les bois feuillus, où elle peut être abondante, en montagne ou dans le Nord de la France, principalement sur sols siliceux. Elle est tout aussi toxique que la phalloïde mais heureusement beaucoup plus rare. La dose toxique est estimée à 1 mg/gr d’alpha-amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autre.
Nom usuel :amanite vireuse
Nom latin :amanita virosa
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs :Amanite vireuse ou vénéneuse
Habitat :feuillus
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau :Elle ressemble à la phalloïde mais elle est toute blanche, et elle possède comme la phalloïde une vaste volve et un anneau, mais avec des caractéristiques qui lui sont personnelles qu’on ne retrouvent ni chez la phalloïde ni chez la verna: Le chapeau (4-10 cm) est d’un beau blanc pur, charnu, tout d’abord globuleux, puis conique, pointu ou en forme de cloche, pour finir, il s’étale en se mamelonnant. Les lamelles sont relativement serrées, les lamellules de couleur blanche, se rétrécissent progressivement en arrière, et ne sont pas brutalement tronquées.
Le pied :(8,5-15 x 0,6-1,5 cm) est élancé et contient une moelle fibrilleuse; dans sa forme la plus typique, sa surface est distinctement fibrilleuse-laineuse, mais cette caractéristique peut disparaître. L’anneau est mince, fragile, fréquemment affaissé ou lacéré, plus ou moins évanescent.
La chair :est mince, de couleur blanche, inodore ou un peu désagréable, ou encore rappelant le levain.
Les spores :(8-10 µm) sont blanches, amyloïdes, sphériques.