L’Atlas des Champignons regroupe plus de 360 espèces différentes que vous pouvez retrouver à l’aide des boites déroulantes ci-dessous. Vous pouvez sélectionner une espèce par son nom vernaculaire (nom commun) ou par son nom latin. Dans tous les cas, il vaut mieux connaître le nom latin de l’espèce car en matière de nom commun, certaines espèces en ont plus d’une centaine selon les régions !

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Il est commun et se trouve de juin à décembre. Il pousse sous forme de touffes assez denses sur les arbres (souches ou arbres vivants, feuillus et conifères), ou sur les racines enfouies. Le mycélium se soude en cordons noirâtres qui courent sous l’écorce des arbres et qui produisent des lueurs visibles la nuit (bioluminescence). Ce champignon est une véritable nuisance, un parasite, pour les arbres blesses. Des composés biologiquement actifs (anticancéreux, antibiotiques) ont été identifiés dans cette espèce. Bien que comestible, ce champignon a causé des intoxications inexpliquées.Il vaut mieux s’abstenir de le consommer.
Nom usuel :Agaric couleur de miel
Nom latin :armilaria mellea
Famille :tricholomatacées
Catégorie :agaric
Noms communs : Agaric couleur de miel, armilaire, bolet d’aulivié, buon, bolet d’amourié, bolet de saure, cassenada, grande souchette, perpignan, piboulado, pivoulade, sacizenado, sausenado, soquarelle, souquarelle, tête de meduse
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Décembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (2-15 cm), est assez charnu, globuleux puis convexe, mais plutôt mince, enfin étalé, souvent avec un mamelon central, à marge d’abord incurvée, mince et plus ou moins striée par transparence à la fin d’abord brun ensuite couleur de miel, allant du jaune au brunâtre. Sommet écailleux-fibrilleux preque uniformément quand il est jeune, puis les écailles disparaissent ou deviennent éparses.
Les lamelles : elles sont plus ou moins serrés, minces, adnées, décurrentes, blanches ou salies de roux avec l’âge.
Le pied : (5-20 x 1-2,7 cm) est long, très fibreux, assez coriace. Il est clair et strié en haut, jaune ou brunâtre pour le reste, excepté à la base où il tire fréquemment vers le noir. L’ anneau ou armille se trouve en haut, ample, bordé d’un rebord incurvé brunissant, strié au dessus, à flocons bruns ou jaunes en dessous, souvent bordé de jaune.
La chair : est mince; ferme, blanche,roussie ou brun localement, d’odeur forte un peu nauséeuse. Sa saveur est souvent amère.
Les spores : (7-11,2 x 5,5-7 µm). Elles sont blanches mais non amyloïdes, elliptiques et obtues. Les cellules marginales sont en forme de bouteille ou de massue.
On en trouve en grande quantité en été et en automne dans les forêts de pins, particulièrement sur les sols calcaires. C’est un bon comestible plus petit que l’agaric des prés et de couleur foncé. Sa couleur change à l’air et pour cette raison, il est moins est moins recherché
Nom usuel :Agaric des forêts
Nom latin :psalliota silvatica
Famille :agaricacées
Catégorie :agaric
Noms communs : Agaric des forêts
Habitat : pins
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilitécomestibilité
Le chapeau : ( 4-8 x 10 cm) est de couleur ocre marron clair, marron cannelle terni, est recouvert ou moucheté d’écailles fibrilleuses ou seulement fibreuses au début. Il est relativement peu charnu.
Les lamelles, qui sont de couleur rose saumon ou gris clair rougeâtre dans sa jeunesse, deviennent par la suite marron foncé
Le pied : (6-10 x 1-1,2 cm) est cylindrique, dénudé, élancé et uni, plus étoffé a sa base. Les fibres sont blanches et le champignon est paré d’un large anneau distant du chapeau qui recouvre
les lamelles dans sa jeunesse. Les endroits abîmés du chapeau, des lamelles ou de l’anneau prennent une couleur rouge vif qui tire ensuite vers le brun.
La chair : de couleur blanche se teinte de rouge vif à la coupure (particulièrement chez les jeunes specimens). Elle a un bon goût de champignon et comprimé entre les doigts, il s’en dégage une forte odeur de champignon.
Les spores : (5,5-6 x 3,5-4 µm) sont ovoïdes, petites , brunes . Des cellules stériles dénommées cystides, blanchâtres au bord des lamelles, en forme de poire se trouvent sur l’arête.
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Cette espèce pousse en abondance de juin à novembre dans les bois humides (feuillus ou conifères),sous les saules, dans la mousse où les feuilles mortes, Il ne faut conserver que les petits chapeaux qui conviennent pour les potages ou pour relever agréablement sauces ou omelettes. On peut conserver cette espèce dans de l’alcool blanc ou en la déssicant.
Nom usuel :agaric laqué
Nom latin :Laccaria laccata
Famille :tricholomatacées
Catégorie :agaric
Noms communs : Agaric laqué, améthyste, le laqué
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau :(3-6 cm), est plutôt petit, convexe, glabre et lisse à l’état jeune, puis s’aplatit à maturité, souvent déprimé au centre. La cuticule est membraneuse et légèrement écailleuse, la marge est ondulée. La couleur du chapeau va du rose pourpre au brun en passant par l’orangé et sillonné à la marge par temps humide, chamois, ocre ou roussâtre par temps sec. Les lames sont peu nombreuses, espacées, épaisses, adnées, faiblement décurrentes, roses. Une pruine blanchâtre apparaît à maturité.
Le pied :(3-13 x 0,35-1,8 cm) est cylindrique, long et grêle, souple, fibreux et coriace. Il est plein au début devenant creux avec l’âge, de la couleur du chapeau, lisse ou discrètement rayé de stries verticales. Il est couvert d’un duvet mycélien blanc à sa base, et se teinte brun rougeâtre en haut.
La chair :est mince, molle et tendre dans le chapeau mais elle est fibrilleuse et coriace dans le pied, de teinte rosâtre à rougeâtre. Elle devient plus pâle en séchant. L’odeur et saveur sont faibles mais agréables.
Les spores :(7-10 µm) sont blanches, non amyloïdes, elliptiques. La cuticule est filamenteuse.
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Très commune, se trouve toute l’année, principalement d’avril à novembre. Elle pousse en touffes, sur les vieilles souches de feuillus (charmes, chênes, hêtres). On ne conserve que les chapeaux. Les gourmets se régaleront d’un très bon potage de couleur brun rouille donné par la couleur des spores On peut l’agrémenter d’oignons, de fines herbes et si on le désire, de tranches de pain grillé
Nom usuel :agaric à soupe
Nom latin :pholiota mutabilis
Famille :agaricacées
Catégorie :agaric
Noms communs : Pholiote changeante, dryophile changeante ou Agaric des forêts
Habitat : charmes chênes hêtres
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilité
Le chapeau :(3 à 8 cm), est de forme convexepuis déployé et est souvent un peu mamelonné. La marge est délicate enroulée puis étalée. Sa surface est humide, lisse plutôt hygrophane, marron cannelle, se ternissant avec la sécheresse et l’âge ; la marge est la plupart du temps très foncée. Les nombreuses lames se trouvant sous le chapeau sont serrées, adnées, souvent doucement décurrentes, de couleur blondasse puis cannelle ou marron rouillé.
Le pied :(4-10 x 0,5-0,8 cm) central, mince, tubulaire, souvent courbé, creux, ferme et plutôt résistant. Il est dégradé de marron très clair au sommet, et se décline à la base en marron foncé. Il est pourvu de sa base jusqu’à l’anneau de mèches retroussées, de couleur marron foncé. Il comporte une bague de peau ou un amas discret de fibres, large, remontant au début et se frangeant ensuite sur son pourtour en retombant. Les spores tombées des lames le teintent de marron.
La chair :est peu épaisse, blanche et compacte. Saveur douce, parfum fort, mais agréable.
Les spores :(6-7 x 3,5-4,5 µm) brun ferrugineux à pore germinatif petit, lisse. Cellules marginales en forme de bouteille. La cuticule est filamenteuse. Ne pas confondre avec la galérine marginée (mortelle) qui lui ressemble un peu bien que plus petite
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Il pousse en touffes d’avril à novembre sur des souches d’arbres ou sur des racines (saule, peuplier, orme et divers feuillus), en milieu humide (trous d’eau, bord des rivières ). C’est un excellent champignon à la chair ferme et parfumée. Cette espèce est cultivée depuis l’époque gréco-romaine.
Nom usuel :agrocybe du peuplier
Nom latin :agrocybe aegerita
Famille :bolbitiacées
Catégorie :agrocybe
Noms communs : Agrocybe du peuplier, aloumère, aubadero, bolet de salzé, champignon du saule, oulouméro, piboulado, pivoulade, sauzenado, sahuquère, sahuquero .Agrocybe cylindracea
Habitat : saules peupliers ormes
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilitécomestibilitécomestibilité
Le chapeau : (3-15 cm), globuleux puis par la suite, hémisphérique et enfin étalé voire même déprimé sur la fin. Sur les jeunes spécimens, il a la couleur d’un marron d’inde. Sa surface est lisse et soyeuse, ridulée, de couleur ocre avec le centre plus foncé au début. Il pâlit et se crevasse en vieillissant. La marge est enroulée puis déployée et ondulée. Le dessous du chapeau comporte des lames adnées, serrées, décurrentes (par une dent) blanchâtres gris fauve ensuite, avec l’arête un peu plus claire .
Le pied : (3-15 x 0,3-1,5 cm) est long, cylindrique, atténué à la base, de couleur blanc soyeux, marqué de fibrilles brunes. il comporte un anneau blanc, charnu et large, haut perché, persistant.
La chair : elle est plus ou moins épaisse, dure, ferme ou fragile, chez les jeunes sujets, blanche. Son odeur tient de la rave et du raifort. Goût agréable..
Les spores : (8-11 x 4,5-5,7 µm) elliptiques à petit pore germinatif. les cystides faciales dispersées différenciant peu à peu une tête arrondie ou un col obtus. On peut la cultiver sur des rondelles de bois de peuplier (épaisseur 5 cm) ensemencées avec des lames d’un spécimen frais qu’on enfouit au ras du sol sous une faible couche de terreau. Les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions des « cultivateurs ».
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Elle apparaît de la mi-mai à la mi juillet , comme l’Inocybe de Patouillard (toxique). On la trouve dans les prairies et les pelouses, le long des chemins, dans les les bois clairs et les coupes. Cette espèce n’est pas vénéneuse, mais de qualité très médiocre . Une espèce voisine, beaucoup plus rare, Agrocybe dura, a été jugée toxique sans preuves convaincantes.
Nom usuel :agrocybe precoce
Nom latin :agrocybe praecox
Famille :bolbitiacées
Catégorie :agrocybe
Noms communs : Agrocybe précoce
Habitat : prairies et pelouses
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Mai – Juin – Juillet
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (2-6,5 cm) est plus ou moins fragile, bombé, puis aplani; à cause de son épaisseur, il n’est pas visiblement strié par transparence malgré son hygrophanéité; il est miel brunâtre, ochracé grisâtre assez soutenu à l’état jeune, et brun ochracé par l’humidité , mais il s’éclaircit beaucoup sur les bords et passe au crème, le milieu restant souvent plus coloré; sa surface est brillante et lisse , devenant mate et légèrement ridée au sec. Les lamelles sont pâles, serrées, adnées, puis brun grisâtre, brun clair ou brunes, avec l’arête plus claire.
Le pied : (3,5-11 x 0,3-1,2 cm) est de taille variable selon les spécimens. Sa base est parfois bulbeuse – avec un bulbe à rebord net – parfois, elle est seulement épaissie; il est de couleur blanche ou pâle, mais se tache de brunâtre inférieurement. L’anneau est une membrane mince, fragile, qui remonte jusqu’en haut du pied, ensuite il s’apprime, s’affaisse et devient brun par le dépôt des spores.
La chair : est plus ou moins mince au bord, épaisse au milieu, ochracé, puis blanchâtre; elle sent nettement la farine et le cacao; le goût est très désagréable, et même amer dans certains cas.
Les spores : (8.2-10.7 x 5-6.2 µm) sont de couleur brun bistre très sombre, sans teintes de rouille , elliptiques avec un pore germinatif. Cystides faciales tantôt en forme de poire renversée, tantôt en forme de bouteille à cellules marginales en massue ou en ballon, pour la plupart. Cuticule à éléments dressés en palissade.
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L’amadouvier est très répandu toute l’année. Il parasite divers arbres feuillus mais surtout ceux qui atteignent une taille importante comme les chênes, hêtres, peupliers, saules, cerisiers, frênes, aunes, bouleaux, noyers, châtaignier, marronnier et il reste sur son hôte tant qu’il ne l’a pas tué et digéré. Il végète dès le début de l’été et pendant toute la belle saison. Il produit une pourriture de couleur blanchâtre qui réduit le bois en lamelles ou filaments. Ce champignon est immangeable car sa chair est dure comme du liège.
Nom usuel :amadouvier
Nom latin :ungulina fomentaria
Famille :polyporacées
Catégorie :amadouvier
Noms communs : Polypore, unguline allume-feu, amadouvier
Habitat : arbres feuillus
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (10-40 cm) sur une épaisseur de 10-20 cm a la forme caractéristique du sabot de cheval, bossu en arrière, il ne possède pas de pied, et est fixé par le côté sur les troncs d’arbre. Sa taille peut atteindre 50 cm de diamètre sur de vieux exemplaires. Sa face supérieure d’abord blanchâtre ou gris pâle (il reste de cette couleur dans la variété inzengae parasitant surtout les peupliers),devient rapidement teinté de noisette, de brunâtre ochracé ou de fauve pâle et comporte d’étroites zones concentriques de couleur brun ocre. Sa face inférieure légèrement creusée, est grise au début, puis nettement colorée de brun fauvâtre.
Le pied : Les pores (0.2-0,3 mm) sont fins arrondis, très pruineux sur le frais, gris clair, noisette clair ou brunâtres et au toucher ils se rayent de marron foncé.
La chair : est compacte et dure comme du bois, avec la consistance du liège, nettement colorée de brun fauvâtre. Elle a une odeur de fruit. Les tubes sont longs, et une couche de 1-6 cm se formant tous les ans , ils deviennent rapidement stratifiés. Les pores (0.2-0,3 mm) sont fins arrondis, très pruineux sur le frais, gris clair, noisette clair ou brunâtres et au toucher ils se rayent de marron foncé.
Les spores : (14-24 x 5-8 µm) sont blanches, oblongues et un peu atténuées aux deux bouts.
Les mèches de briquets étaient autrefois fabriqués à partir d’amadou qu’on découpait en lanières, qu’on écrasait avec un maillet et qu’on faisait bouillir avec du salpêtre. L’amadouvier avait aussi des propriétés hémostatiques, on en faisait des pansements que les chirurgiens utilisaient.
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Cette espèce est typique, en été et en automne, des sapinières et pessières de montagne, où elle est extrêmement commune. Sous feuillus, en plaine. Elle est comestible.
Nom usuel :amanite brun jaune
Nom latin :amanita unbrinolutea
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite brun jaune, amanite de battara
Habitat : feuillus
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilité
Le chapeau : (4,5-12 cm) est bistre, brun grisâtre ou brun ochracé avec un peu de fauve. Il présente un signe caractéristique non loin du bord, à l’endroit ou s’arrêtent les cannelures marginales, il s’agit d’un cerne bistre ou brun foncé .
Le pied : (8-17 x 0,7-2 cm) est allongé, farci-creux, de fond presque blanc, mais souvent zébré de petites écailles de couleur bistre légèrement orangé. La volve est haut placée, ample, profonde, bien ferme, blanc crème.
La chair : est mince et fragile. Les lamelles sont peu serrées, très larges, de couleur blanche, parfois au tout début avec un liseré coloré fugace.
Les spores : (13-15 x 10-14 µm) sont blanches, non amyloïdes, sphériques.
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Elle apparaît en abondance de juin à novembre dans les forêts de conifères ou de feuillus sur sols acides ou neutres ou terrains sablonneux légers.Attention, on peut facilement confondre l’amanita citrina avec l’amanita phalloides et pour cette raison, il vaut mieux s’abstenir de la ramasser.
Nom usuel :amanite citrine
Nom latin :amanita citrina
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite citrine, amanite sulfurine, citrine, oronge cigüe jaunâtre, lera cigüe jaunâtre, lera rousse picotada, grapaudin, jaouné, peullarg.
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau :(5 à 10 cm) Il est de couleur jaune vert pâle tirant sur le jaune citron, il pâlit souvent et devient même blanc. Il est très rarement avec du brun olive comme chez la phalloïde. Il est parsemé de plaques fibrillo-soyeuses du voile général qui sont de couleur blanchâtre qui s’éliminent avec la pluie. Il a une forme hémisphérique, convexe puis étalée. Les lamelles sont blanches, serrées, molles à arêtes floconneuse, blanchâtres ou jaunâtre.
Le pied :(5-12 x 0,8-1,5 cm) il est de la même teinte que le chapeau ou légèrement plus clair, brutalement dilaté à la base en un bulbe ventru étroitement enveloppé par la volve qui forme une courte collerette membraneuse tout autour. Il est mince, généralement lisse ou couvert de quelques écailles feutrées, à peine visibles. L’anneau, collé au pied, se trouve souvent assez haut et pendant; il est jaune pâle, flasque à la maturité et se compose d’une membrane mince.
La chair :est épaisse blanche, et dégage une odeur repoussante de pomme de terre crue. Son goût qui n’est pas trop marqué au début devient désagréable passé un certain temps.
Les spores :(8-9 µm) sont blanches, amyloïdes, presque rondes et parfois très courtement elliptiques.
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Comestible. C’est une excellente espèce, une des plus recherchées. et pousse sous les climats chauds et sur terrains siliceux de juillet à octobre.. On le trouve sous chênes et châtaigniers, dans les bois secs et chauds, dans tout le Midi, le Centre, l’Est de la France; il ne remonte pas vers le Nord au-delà du 30° parallèle, et est rare dans le bassin parisien; en montagne, il ne s’élève guère au-dessus de 1000 m (altitude maximale 1500 m, ou il est rarissime). C’est une espèce nettement thermophile. C’est un excellent comestible, qu’il ne faut pas confondre avec l’amanita muscaria, qui est toxique.
Nom usuel :amanite des césars
Nom latin :amanita caesarea
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite Amanite des Césars, oronge, oronge vraie, oronge jaune; aulongat, boulet rouge, boutchols, cadran campagnol, champagnol, campyrol, chogeran, ciampignon, cocon, compairol, coucuoun, dorade, dorgue, doumergal, dorrinéal, dorrinergal, dounegal, endorguez, gouriaou, iranget, irandja, jaone d’iou, jaune d’auf, jaseran, jasseran, jazeian, moujolo, mujolo, mujols, myjolo, oriol, ounegal, ourangeada, rouget, roumanel, roumaviel , réal, royal
Habitat : chênes et châtaigniers
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilitécomestibilitécomestibilitécomestibilité
Le chapeau : (8-20 cm ) est de couleur orange vif (rarement lui-même jaune) globuleux puis hémisphérique, enfin étalé, épais, charnu, un peu visqueux. Il porte parfois des plaques blanches qui sont en fait le reste du voile membraneux. La marge est striée.
Les lamelles sont relativement serrées, les lamellules quant à elles sont peu nombreuses. obtusément elliptiques.
Le pied : ( 8-15 x 2-3 cm) d’un beau jaune citron, est légèrement floconneux, creux, mais relativement charnu, épais. Il porte un anneau jaune, ample, strié et rabattu. A la base, la volve de couleur blanche, est ample, épaisse, tenace, et forme un vaste sac persistant.
La chair : est assez épaisse, tendre, de couleur blanche, jaune sous les surfaces. Odeur et saveur faibles mais agréables (goût de noisette).
Les spores : (9-12 x 6-7 µm) sont blanches un peu jaunâtres non amyloïdes, obtusément elliptiques.
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Comestible, on la rencontre en été dans les bois ombragés, argileux et humides, mais elle est rare.
Nom usuel :amanite dorée
Nom latin :amanita inaurata
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite dorée ou étranglée
Habitat : ombragés
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilité
Le chapeau : (5-15 cm) est très cannelé, de couleur brun bistre, brun grisâtre sombre, sauf au bord qui comporte des nuances jaune fauve. La surface est couverte d’épaisses plaques verruqueuses, anguleuses, plus importantes au milieu, farineuses-floconneuse, grises, voire même noirâtres à la fin. Les lamelles sont blanches ou légèrement grisonnantes.
Le pied : (8-30 x 0,5-1,5 cm) est zébré ou taché de flocons bruns ou gris. La volve de consistance farineuse et épaisse, friable et se transforme en lambeaux ou renflements obliques plus ou moins caducs.
Les lamelles sont blanches ou légèrement grisonnantes.
La chair :
Les spores : (11,5 – 14 µm) sont non amyloïdes, sphériques. La volve et les écailles du chapeau (restes du voile général) sont composées de nombreuses cellules rondes.
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Comestible, mais de médiocre qualité, elle pousse en été et automne sous feuillus, aussi bien que sous conifères, sur terrain calcaire ou neutre, jamais sur sol acide.
Nom usuel :amanite hérisson
Nom latin :amanita echinocephala
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite hérisson
Habitat : coniféres
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre -Octobre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (6,5-20 cm ) est recouvert de verrues coniques ou pyramidales, pointues, d’abord contiguës, puis s’espaçant et finissant par s’affaisser sur les bords en lambeaux écailleux comme ceux de certaines Pholiotes. Les lamelles sont teintées de glauque, de gris verdâtre pâle, de gris verdâtre jaunâtre; dans la vieillesse, elle se salit légèrement, et c’est dans cet état que l’on peut l’observer sur le dessin.
Le pied : (8-20 x 1.3-2 cm) est souvent svelte, mais ce n’est pas une généralité, il est plein, parfois bulbeux, parfois atténué ou en pointe après une portion légèrement épaissie; il est revêtu dans sa partie inférieure de lambeaux écailleux. L’anneau est large, détaché, membraneux et s’engage parfois près du sommet. On peut voir dans sa jeunesse sur le pourtour, des débris du voile.
La chair : est épaisse, blanche ou légèrement teintée de glauque ou de grisâtre dans le pied.
Les spores : (9,5-12 x 6,5-8,5 µm) sont blanches ou glauques, amyloïdes, elliptiques. Un grand nombre de cellules arrondies sont contenues dans les verrues du chapeau.
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Peu comestible, il pousse d’avril à janvier sous feuillus et conifères, surtout sur les sols acides, ou même très acides. Cette espèce est couramment consommée dans tout le Sud-ouest de la France. En tout cas, on ne court aucun risque sérieux en la consommant.
Nom usuel :amanite jonquille
Nom latin :amanita gemmata
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite jonquille, Amanite à pierreries, gréhot jaune, greps, pentecouste, mousselès. Synonyme : Amanita junquillea
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Janvier – Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Décembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (5-11 cm) est de couleur plutôt jaune clair, ochracé ou souvent blanchâtre, sa marge est striée, on y trouve des débris plus u moins amples et plus ou moins nombreux de la volve blanche; il n’est pratiquement jamais nu.
Le pied : (6-15 x 1-2,5-4 cm), est polymorphe en sa base, plein, il est parfois muni d’un bulbe arrondi ou en forme de navet, ce bulbe est entouré d’une collerette membraneuse, mais basse, entière ou déchirée, mais qui peut se réduire à une ligne ou à un bourrelet peu marqué et se déchirer fréquemment; ailleurs, le pied est nu ou plus ou moins floconneux ou fibrilleux.
La chair : est blanche, l’odeur faible (ou un peu de rave). Les lamelles sont serrées, blanches.
Les spores : (10-12 x 7-8 µm) sont blanches, non amyloïdes, elliptiques.
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On trouve l’amanite ovoïde dans le midi de la France, mais elle peut remonter vers le Nord en années sèches, sur sols calcaires, chauds, sous feuillus (chênes) et conifères (pins, etc.), en été et en automne. Cette espèce est comestible, et intéressante par sa taille gigantesque, mais pas très savoureuse. ll faut se garder de la confondre avec les amanites blanches mortelles voisines de phalloïdes
Nom usuel :amanite ovoïde
Nom latin :amanita ovoïdea
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite ovoïde, boulé, champignon blanc, cocquemelle, coucoumêle ou coucoumelle, coucoumelle blanche, coucoumelle fine, lera blanca, lou boulé, myulo blanco, oriol cougoumèle, oronge blanche
Habitat : chênes et coniféres
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : L’amanite ovoïde est un énorme champignon tout blanc, à l’exception parfois de la volve qui peut être crème ou orangé rouillé;
Le chapeau (10-20 cm) de teinte blanc-crème en forme d’oeuf au début (d’où son nom..) est épais, même au bord, brillant, généralement nu, à cuticule séparable, épaisse, et à marge ourlée de petits flocons farineux. Les lamelles sont serrées, blanches, se teintant de crème avec l’âge, à arête floconneuse d’un blanc pur..
Le pied : (8-15 x 2-5 cm ) est volumineux, trapu ,cylindrique, plein, avec un bulbe allongé à sa base, floconneux ou farineux. L’anneau est caractéristique par sa consistance, qui rappelle exactement celle de la crème, toujours fugace (il s’affaisse au moindre contact); il est rare qu’il soit plus consistant, seulement farineux, dans sa jeunesse, il frange le pourtour du chapeau de lambeaux blancs, très fugaces. La volve est très ample; élevée, épaisse, très persistante, membraneuse; à demi libre, souvent lobée au bord, ochracée, puis jaunâtre, se teintant de roussâtre avec l’âge.
La chair : est très épaisse, ferme et blanche, à faible odeur d’iode.
Les spores : (9-12 x 6.5-7,7 µm) sont blanches, amyloïdes, elliptiques.
Toxique, parfois mortel ! On la trouve de juillet à décembre, dans les bois de feuillus, conifères ou sous résineux, surtout sur terrain argilo calcaire. Cette espèce est vénéneuse et produit une intoxication de type atropinoïde, au moins si on en a absorbé une quantité suffisante. Le seuil une fois dépassé, peut causer de graves accidents, parfois mortels.
Nom usuel :amanite panthère
Nom latin :amanita pantherina
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite panthère, agaric dartreux, panthère crapaudin gris, crapaoudin, fausse golmelle, fausse golmotte, fausse missie, lera bruna picotada.
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (6 -15 cm) il est assez mince, à marge présentant de courtes cannelures. Sa couleur est brun-cuir ou brun-jaunâtre, rappelant la croûte de pain plus ou moins foncée. Il est recouvert de petites verrues blanches, non grisâtres, bientôt isolées, poudreuses-farineuses, fragiles, disparaissant facilement. Lorsque la pluie ne les a pas effacées, elles ressemblent à des gouttes de lait.
Le pied : (5-15 x 0,5-1,5 cm) blanc ou pâle. Il comporte un bulbe dont le rebord est étroit, mais relativement net et à angle droit. Il est généralement orné d’une collerette émanant du voile général. Au dessus, on peut voir une guirlande floconneuse constituant un anneau supplémentaire et souvent hélicoïdal du fait de sa croissance. Il est rarement intact car il s’altère ou disparaît. L’anneau est membraneux, pendant, à bord parfois dédoublé mais aussi fugace.
La chair : est blanche et mince, l’odeur est imperceptible. Les lamelles sont blanches et serrées.
Les spores : (10-12 x 7-8 µm) elles sont blanches, non amyloïdes elliptiques.
Mortelle L’amanite phalloïde est très répandue dans toutes les régions, et apparaît de juillet à décembre sous toutes sortes d’arbres différents résineux, feuillus. Elle est extrêmement vénéneuse car elle contient une dizaine de toxines, dont certaines, les anatoxines, détruisent les cellules du foie. Elle est d’autant plus dangereuse que les premiers malaises ne se manifestent que 48 heures après l’ingestion. Un seul petit carpophore contient une dose mortelle de poison !!.
Nom usuel :amanite phalloïde
Nom latin :amanita phalloïdes
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite phalloïde, agaric bulbeux, oronge ciguë, oronge ciguë verte, lera verda picotada
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (3 à 15 cm) est typiquement vert, vert olive, verdâtre, jaune olive, brunâtre ou blanc, convexe et charnu. Quand il est bien typique, on peut y voir des fibrilles brunes incrustées dans le chapeau, où on peut voir également des lambeaux blanchâtres du voile général. Les lamelles : elles sont assez serrées, blanches, avec un léger reflet verdâtre. La sporée est blanche.
Le pied : (5-11 x 0,8-2 cm) est en général teinté de jaune verdâtre, élancé, tigré de fibrilles verdâtres au-dessous d’un anneau membraneux, strié pendant, en général persistant, mais il peut s’apprimer sur le pied qu’entoure à sa base une volve blanche, ample, détachée, demi-libre, lobée ou entière, évasée en haut
La chair : est épaisse, blanche, et dégage une odeur subtile de rose fanée, qui devient nauséeuse sur les spécimens âgés.
Les spores : (8-11 x 7-9 µm) amyloïdes, blanches et courtement elliptiques mais pas complètement rondes.
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Elle apparaît de juin à novembre, isolément ou en petits groupes dans les forêts de conifères ou de feuillus sur sols acides ou neutres . Cette espèce n’est pas comestible.
On le classe parfois parmi les champignons vénéneux il vaut mieux donc s’en méfier.
Nom usuel :amanite porphyre
Nom latin :amanita porphyria
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite porphyre
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (4-8 cm) est convexe, étalé ou légèrement umboné ensuite, gris violacé, brun grisâtre, brun terne, souvent plus sombre au milieu avec des fibrilles innées rayonnantes plus ou moins visibles et couvert de flocons ou de quelques grands lambeaux grisâtres du voile général. La marge est lisse ou finement striée. La cuticule est faiblement visqueuse par temps humide, sèche et brillante par temps sec. Les lamelles sont serrées, assez étroites, libres ou adnées , blanches ou blanchâtres.
Le pied : (5-13 x 1-1,5 cm) est cylindrique, trapu, élancé, parfois aminci vers le haut, bulbeux et comporte une volve blanche floconneuse et fugace.
La chair : est blanche, et a une odeur de rave et une saveur assez désagréable.
Les spores : (7-11 µm) amïloyde, à peine arrondies et lisses.
Mortelle elle pousse dès mai jusqu’en septembre dans les régions méridionales où elle est fort heureusement assez rare, sur terrain siliceux dans les forêts de feuillus (châtaigniers, chênes) ou à aiguilles.Cette espèce est tout aussi mortelle que la précédente. La dose toxique est estimée à 0,1 mg/kg d’alpha amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autre
Nom usuel :amanite printanière
Nom latin :amanita verna
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite printanière, oronge printanière, agaric bulbeux printanier, oronge ciguë blanche, lera blanca picotada
Habitat : chênes et châtaigniers
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : L’Amanite printanière est assez proche d’apparence de par sa couleur de la vireuse, mais quelques caractéristiques assez subtiles permettent de l’identifier. Elle est en fait beaucoup plus proche de la phalloïde. En général, les phalloïdes blanches disposent toujours sur le chapeau d’un Réseau de fibrilles rayonnantes et de flocons apprimés sur le pied, présents entre l’anneau et la volve, ce qui manque à la printanière.
Le chapeau (4-8 cm) possède toutes les caractéristiques tous les caractères de celui de la phalloïde, mais il est non vergeté, blanc, blanc crème ou brun jaune clair très pâle. Il repose un peu obliquement sur le pied.
Le pied : (7-12 cm) a les mêmes caractéristiques que celui de la phalloïde (il est notamment creux et sans moelle fibrilleuse), mais il est blanc et sensiblement nu, jamais zébré ni surtout laineux-fibrilleux comme chez l’amanita virosa. Les lamelles sont blanches, et les lamellules sont carrément tronquées (au moins pour les plus courtes d’entre elles, ne pas prendre en compte les plus longues), ce qui constituerait un bonne indication pour la distinguer de la vireuse.
La chair :
Les spores : comme chez la phalloïde, c’est-à-dire arrondies ou courtement elliptiques, mais non exactement sphériques comme chez la vireuse, signalons une réaction chimique qui aidera à distinguer virosa et verna: la potasse colore le chapeau de la première en jaune d’or, ce qui ne se produit pas avec la seconde.
On la rencontre communément sous feuillus et conifères sur tous types de terrain. Elle est facilement reconnaissable au rougissement que prend sa chair à la cassure. C’est un très bon comestible.
Ôter par épluchage la cuticulede son chapeau, qui lui donne une légère amertume. Ne pas le consommer cru.
Nom usuel :amanite rougissante
Nom latin :amanita rubescens
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite rougeâtre, amanite rougissante, amanite vineuse, oronge vineuse, golmelle, golmelle franche, glomotte, golmotte franche, missie, royal..
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilitécomestibilité
Le chapeau : (5-15 cm)est convexe puis étalé, sa cuticule se pèle aisément, et est très variable de couleur, depuis le blanc jusqu’au brun foncé en passant par le brun ochracé, le brun noirâtre etc.. Sa surface est recouverte de plaques écailleuses ou de petites verrues plus ou moins soyeuses, blanchâtres ou gris brunâtre pâle. La marge est non sillonnée sauf par vétusté.
Le pied : (6-22 x 1,5-3,5 cm) est blanc se teintant de brun pourpre vineux, surtout à la base ou dans les parties érodées. Il est légèrement bulbeux sans rebord et peu parfois montrer des débris du voile général. L’anneau est membraneux, ample, pendant, blanc, ou jaunâtre avec quelques peluches brunâtres du voile au bord.
La chair : est épaisse, tendre, blanche. Les parties dévorées par les limaces ou les insectes, ou exposées à l’air, prennent une teinte lie de vin plus ou moins foncée, surtout dans le bulbe. L’odeur est faible et peu typique. La saveur est fréquemment un peu âcre.
Les spores : (7,7-11 x 5,7-7,5 µm) sont blanches, amyloïdes et elliptiques.
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Elle apparaît en été et en automne, dans les bois, les prés, le long des lisières, souvent en groupe, sur terrains acides. C’est une espèce comestible de saveur agréable mais un peu trop mince.
Nom usuel :amanite safran
Nom latin :amanita crocea
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite safran
Habitat : prés lisières
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilitécomestibilité
Le chapeau : (4 à 12 cm) de couleur orangé, a la forme d’un cône obtus, puis il s’étale en restant de temps en temps mamelonné, mais il peut également se creuser de façon plus ou moins importante au centre. La cuticule est brillante et humide, la marge est très tôt striée cannelée.
Le pied : est en général long et élancé, mou, creux de couleur blanche et ponctué de squamules orangées, fréquemment floconneux ou tigré. Il est issu d’une volve étroite, apprimée, souvent de même couleur que le chapeau mais d’une teinte plus claire à l’intérieur ou a l’extérieur.
La chair : est mince, fragile, blanche ou peu colorée. Les lamelles sont peu serrées, blanches ou très claires.
Les spores : (9-12 µm) sont sphériques, non amyloïdes. C’est la seule amanite qui ne possède pas d’anneau apparent. L’anneau existe mais lors de la croissance du champignon, il est entraîné par la marge du chapeau et ne laisse sur le pied que quelques flocons.
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Elle apparaît dès la fin du printemps en sol calcaire, dans les bois ensoleillés et clairs, surtout sous les chênes, ainsi que sur les lisières des taillis et le long des haies. On ne sait pas pourquoi on l’a qualifiée de « solitaire » car elle pousse en groupes de quelques individus. Comestible délicat il fera votre régal
Nom usuel :amanite solitaire
Nom latin :amanita solitaria
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite solitaire, amanite pomme de pin. Synonyme : Amanita strobiliformis
Habitat : chênes
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilité
Le chapeau : (6-20 cm) blanc-grisâtre, portant de larges plaques cendrées, épaisses, écailleuses, pelucheuses, anguleuses, blanches, puis grisâtres ou gris brunâtre, et plus foncées que le fond formant un joli damier. Dans la vieillesse, ces plaques peuvent disparaître parfois en totalité à cause des intempéries. Au début, la marge qui déborde les lamelles blanches à arête floconneuse est dentelée des débris d’anneau qui y restent accrochés..
Le pied : ( 7-20 x 1,5-4 cm) est plein, robuste mais plus élancé que celui de l’ovoïde. Il est couvert d’écailles farineuses plus ou moins apprimées et en cercles concentriques. Il peut se terminer en une portion allongée ou radicante car il est enfoncé dans le sol parfois jusqu’à la moitié de sa hauteur. Il perd ses flocons au niveau de son bulbe pour devenir nu avec l’âge mais qui reste très floconneux-pelucheux au-dessous de l’anneau. L’anneau est très farineux, d’abord frangé, très fragile et s’affaisse rapidement. Il présente des collerettes plissées, dentelées, superposées, qui ont la consistance de la crème de lait.
La chair : est blanche, épaisse avec une odeur faible. La saveur est agréable.
Les spores : (10-12,5 x 8-10 µm) elliptiques et amyloïdes.
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Toxique. C’est un magnifique champignon au chapeau de couleur rouge vif. Cette Amanite se trouve surtout aux alentours des bouleaux, mais également sous les conifères, épicéas et sapins, mélèzes, pins, de juillet à décembre, sur sols calcaires aussi bien que cristallins. Dans certaines régions on s’en sert de pièges à mouches en enduisant la cuticule de sucre.
C’est une espèce vénéneuse, produisant une intoxication de type atropinien (il s’agit surtout de troubles digestifs, nerveux, état d’ivresse puis sommeil profond allant parfois jusqu’au coma notamment chez les enfants). Les toxines responsables sont le muscimol et l’acide ibolénique.
Nom usuel :amanite tue mouche
Nom latin :amanita muscaria
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite tue-mouche, amanite muscarine, agaric aux mouches, fausse oronge, amanite mouchetée; dourguino, faux-cocon, faux jaseran, grapaudin roux, iranjet que empoussino, lera roussan, majolo folo, oriol fol, real velenace, moufolo, rouge, royal picotat ou picoutat, venimeux
Habitat : bouleaux épicéa
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau :(6-20 cm) d’une belle couleur rouge vif est moucheté d’écailles blanches, plus rarement jaunâtre, qui peuvent disparaître par temps pluvieux. Il peut même virer à l’orange et se dénuder presque complètement d’où un risque de confusion avec l’amanite des césars. Ces taches blanches sont en réalité des verrues blanches qui sont les restes du voile qui entourait le champignon lors de sa croissance. La marge est courtement cannelée, la surface est brillante et humide.
Le pied :(12-25 x 1-2,5 cm) de couleur blanche ou légèrement crème, très élancé, fortement renflé à la base en un bulbe. Il est plus ou moins floconneux, et dispose au niveau du bulbe de cercles concentriques de verrues provenant du voile universel; l’anneau est ample, détaché, pendant, blanc ou jaunâtre pâle, pelucheux au bord.
La chair :est plutôt ferme, inodore, de couleur blanche, en principe jaune sous la cuticule du chapeau. Les lamelles sont serrées, inégales, blanches ou teintées de crème citrin clair
Les spores :(10-12 x 6-7 µm) sont blanches, non amyloïdes et elliptiques.
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C’est un champignon comestible, il pousse dès la fin du printemps et jusqu’en novembre, de saveur assez agréable, mais trop mince et trop peu charnu, et de ce fait peu apprécié. En raison de sa friabilité il ne se prête guère au transport . Il doit être consommé rapidement et seulement après une très bonne cuisson car il est toxique cru.
Nom usuel :amanite vaginée
Nom latin :amanita vaginata
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite vaginée, Amanite à étui, Amanite engainée, boutaïre, congoumo, coucoumelle grise et orangée, grisette, lera cangilia, picotada, mandalema, trauco-turro.
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilité
Le chapeau : (4-12 cm) se présente dans sa jeunesse en forme de cône obtus, enfin s’élargit et s’aplatit, souvent mamelonné, pouvant se creuser au centre, il est plutôt lisse, non verruqueux ou parfois recouvert de petits lambeaux de cuticule blancs. Sa marge est rayée de veines radicales très apparentes. Il est mince et cassant. Sa couleur est le plus souvent gris, brun gris ou brune. Les lamelles sont blanches ou presque pâles, peu serrées.
Le pied : (10-15 x 1-1,5 cm) est élance et svelte, creux, mou, de la même couleur que le chapeau, lisse ou quelque peu floconneux ou tigré. Il prend sa naissance d’une volve blanche étroite, apprimée, assez haute à extrémité lobée, il ne porte pas d’anneau.
La chair : est blanche ou blanchâtre, cassante et mince, pratiquement inodore, d’un goût agréable. Les lamelles sont blanches ou presque pâles, peu serrées.
Les spores : (9-12 µm) sont blanches, non amyloïdes , sphériques.
Mortelle. Elle se rencontre d’août à octobre dans les bois feuillus, où elle peut être abondante, en montagne ou dans le Nord de la France, principalement sur sols siliceux. Elle est tout aussi toxique que la phalloïde mais heureusement beaucoup plus rare. La dose toxique est estimée à 1 mg/gr d’alpha-amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autre.
Nom usuel :amanite vireuse
Nom latin :amanita virosa
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite vireuse ou vénéneuse
Habitat : feuillus
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : Elle ressemble à la phalloïde mais elle est toute blanche, et elle possède comme la phalloïde une vaste volve et un anneau, mais avec des caractéristiques qui lui sont personnelles qu’on ne retrouvent ni chez la phalloïde ni chez la verna: Le chapeau (4-10 cm) est d’un beau blanc pur, charnu, tout d’abord globuleux, puis conique, pointu ou en forme de cloche, pour finir, il s’étale en se mamelonnant. Les lamelles sont relativement serrées, les lamellules de couleur blanche, se rétrécissent progressivement en arrière, et ne sont pas brutalement tronquées.
Le pied : (8,5-15 x 0,6-1,5 cm) est élancé et contient une moelle fibrilleuse; dans sa forme la plus typique, sa surface est distinctement fibrilleuse-laineuse, mais cette caractéristique peut disparaître. L’anneau est mince, fragile, fréquemment affaissé ou lacéré, plus ou moins évanescent.
La chair : est mince, de couleur blanche, inodore ou un peu désagréable, ou encore rappelant le levain.
Les spores : (8-10 µm) sont blanches, amyloïdes, sphériques.
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On la trouve de juin à septembre sous feuillus (chênes) et conifères (pins) dans des terrains siliceux. Comestible, mais assez médiocre. En raison d’un très gros risque de confusion avec l’amanita pantherina, il vaut mieux s’abstenir de la ramasser.
Nom usuel :amanite épaisse
Nom latin :amanita excelsa
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite épaisse, fausse panthère
Habitat : chênes et coniféres
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (5-10 cm) est brun gris, gris cendré, et même presque blanc, et à marge lisse jusqu’au bout. Il est assez irrégulier et couvert de verrues blanchâtres de grandeurs différentes et formant parfois des cercles concentriques. Cela donne à l’ensemble l’aspect d’une carte de géographie. Dans sa jeunesse il s’agit plutôt de croûtes. Dans la vieillesse, le bord se ride ou se strie. Son aspect gercé à l’humidité, devient étincelant avec un temps sec.
Les lamelles sont blanches, serrées et libres, avec un reflet carné chez certaines variétés.
Le pied : (6-10 x 1-1,5 cm) est blanc mais souvent zébré de zigzags brunâtres ou grisâtres sous l’anneau. Il est plus ou moins consistant et plus ou moins ample selon les variétés. La base se renfle légèrement en bulbe obtus mais n’a pas de rebord bien distinct avec de temps en temps des écailles éparses sur les spécimens récents et intacts. Attention, ce bulbe peut se colorer parfois de brun rougeâtre.
La chair : est épaisse, blanche avec une touche de gris. Elle a une saveur de pomme de terre crue, de pomme de reinette ou de rave selon les variétés.
Les spores : (8-10 x 5,5-7,5 µm) sont blanches, amyloïdes.
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Cette espèce pousse de juin à novembre dans les forêts, la sciure ou les copeaux de bois ou encore dans les parcs ou massifs de fleurs.
Il n’est pas toxique mais immangeable et nauséabond !
Nom usuel :anthurus d’archer
Nom latin :clathrus archeri
Famille :clathracées
Catégorie :clathre
Noms communs : Anthurus d’archer Synonymes : Anthurus archeri
Habitat : feuillus
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : Ce champignon qui fit son apparition en Europe vers 1920 est originaire d’Australie et d’Afrique du Sud. Il a commencé à apparaître dans le Vosges et on pense qu’il a été importé avec les laines venues d’Australie et du Cap. Il y avait en effet dans la région où il est apparu, une filature qui utilisait de la laine des moutons australiens…
Ce champignon nait d’une volve de 4-5 cm qui ressemble un peu à un oeuf un peu biscornu jaunâtre à rosâtre à la surface ridée et écailleuse comportant des filaments à la base.
Le pied : est creux et un légèrement alvéolé, bien net. De ce pied sort une gerbe en étoile de 5 à 7 branches triangulaires, reliées deux par deux au départ puis elle s’incurvent vers l’extérieur, s’ouvrant un peu à la manière d’une fleur. Le dessous est blanc rosé, le dessus est d’un beau rouge corail, lumineux , recouvert par la gléba, espèce de gelée verdâtre qui se décompose en un réseau noirâtre ce qui le rend rugueux.
La chair : est fragile, légère, l’odeur est très nauséabonde, repoussante, quant à la saveur, on n’ose pas imaginer.
Les spores : (5-6 x 2-2,5 µm) sont blanches, étroites et elliptiques.
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Il pousse de juin à décembre, est assez rare et isolé, et possède des cordons rhizomorphiques qui sont toujours en contact avec du bois de souche ou de racine. C’est un parasite sur un hôte vivant, et également un saprophyte (sur du bois pourri).
Il est préférable de s’abstenir de le consommer
Nom usuel :armilaire bulbeuse
Nom latin :armillaria bulbosa
Famille :tricholomatacées
Catégorie :armilaire
Noms communs : Armilaire bulbeuse
Habitat : feuillus
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (10 cm), est en forme de cône, puis il est aplati et même de temps en temps un peu déprimé. Sa couleur va du brun ocre au brunâtre, et il porte sur le dessus des squamules brun jaune ou brun grisâtre. La marge est floconneuse, à peine striée. Les lamelles: sont décurrentes, de couleur blanche, parfois tachées de brunâtre.
Le pied : il est ochracé ou bistre, bulbeux, en forme de massue , brun foncé à la base et marqué de fibrilles floconneuses sur le reste du pied, allant du jaune vif au jaunâtre ou grisâtre. l’ armille est fugace, et fibrilleuse.
La chair : est de couleur blanchâtre.
Les spores :
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Il est commun et se trouve de juin à décembre. Il pousse sous forme de touffes assez denses sur les arbres (souches ou arbres vivants, feuillus et conifères), ou sur les racines enfouies. Le mycélium se soude en cordons noirâtres qui courent sous l’écorce des arbres et qui produisent des lueurs visibles la nuit (bioluminescence). Ce champignon est une véritable nuisance, un parasite, pour les arbres blesses. Des composés biologiquement actifs (anticancéreux, antibiotiques) ont été identifiés dans cette espèce. Bien que comestible, ce champignon a causé des intoxications inexpliquées.Il vaut mieux s’abstenir de le consommer.
Nom usuel :armilaire de miel
Nom latin :armilaria mellea
Famille :tricholomatacées
Catégorie :armilaire
Noms communs : Armillaire couleur de miel, armilaire, bolet d’aulivié, buon, bolet d’amourié, bolet de saure, cassenada, grande souchette, perpignan, piboulado, pivoulade, sacizenado, sausenado, soquarelle, souquarelle, tête de meduse
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (2-15 cm), est assez charnu, globuleux puis convexe, mais plutôt mince, enfin étalé, souvent avec un mamelon central, à marge d’abord incurvée, mince et plus ou moins striée par transparence à la fin d’abord brun ensuite couleur de miel, allant du jaune au brunâtre. Sommet écailleux-fibrilleux preque uniformément quand il est jeune, puis les écailles disparaissent ou deviennent éparses.
Les lamelles : elles sont plus ou moins serrés, minces, adnées, décurrentes, blanches ou salies de roux avec l’âge.
Le pied : (5-20 x 1-2,7 cm) est long, très fibreux, assez coriace. Il est clair et strié en haut, jaune ou brunâtre pour le reste, excepté à la base où il tire fréquemment vers le noir. L’ anneau ou armille se trouve en haut, ample, bordé d’un rebord incurvé brunissant, strié au dessus, à flocons bruns ou jaunes en dessous, souvent bordé de jaune.
La chair : est mince; ferme, blanche,roussie ou brun localement, d’odeur forte un peu nauséeuse. Sa saveur est souvent amère.
Les spores : (7-11,2 x 5,5-7 µm). Elles sont blanches mais non amyloïdes, elliptiques et obtues. Les cellules marginales sont en forme de bouteille ou de massue.
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Voilà un autre excellent comestible, familier des bois de feuillus, dans les bosquets, sous les chênes, bouleaux, tilleuls etc.. et sur sols humide. On le trouve surtout dans des régions chaudes de juin à octobre.
Nom usuel :bolet appendiculé
Nom latin :boletus appendiculatus
Famille :bolétacées
Catégorie :bolet
Noms communs : Bolet appendiculé
Habitat : chênes feuillus
Classe :hétérobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilitécomestibilitécomestibilitécomestibilité
Le chapeau : (8-20 cm) est de forme commune, d’abord globuleux-hémisphérique, puis convexe, épais et charnu de couleur brun fauve ou brun ochracé, presque brun jaune chez les jeunes champignons, brun rose pâle, ou bai marron clair et se tache de rouille au toucher. Sa cuticule est légèrement fibrilleuse ou veloutée. Ses pores, sont petits, d’un beau jaune doré vif, parfois légèrement teintés de roux. Ils bleuissent au toucher. Les tubes, sont adnés, fortement arrondis ou décurrents à l’insertion et ne bleuissent pas quand on les écrase.
Le pied : (5-15 x 1,5-5) d’abord bombé, de la forme d’un oeuf, devient ensuite pratiquement cylindrique. Il est jaune ou jaunâtre, souvent teinté de brun, jaunâtre au sommet, brun rougeâtre à la base, et est orné dans sa moitié supérieure, d’un très fin réseau de veines Il bleuit au toucher.
La chair : est très ferme, épaisse, de teinte jaune blanchâtre, et bleuit à l’air. Elle prend une teinte rosâtre, rose vineux à la base du pied. Son odeur est agréable. On la compare parfois à l’odeur de la viande fraîche, de l’huile de noix ou même des biscottes.
Les spores : (11-15 x 4-5,5 µm) , sont brun olivâtre en forme de fuseau.Les cystides sont en forme de fuseau ou en bouteille. La cuticuleest filamenteuse
C’est un excellent comestible l’un des meilleurs après le Cèpe de Bordeaux, et qui pousse aussi bien sous feuillus (châtaigniers, chênes, hêtres) que sous résineux, sur sol siliceux de juin à décembre. Ce champignon étant à mycélium superficiel est très sensible aux pollutions.
Nom usuel :bolet bai
Nom latin :boletus badius
Famille :bolétacées
Catégorie :bolet
Noms communs : Bolet bai, Cèpe des châtaigniers
Habitat : chênes châtaigniers hêtres
Classe :hétérobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilitécomestibilitécomestibilité
Le chapeau : (4 à 15 cm) , de couleur bai brun (d’où son nom), ou brun assez foncé, sa cuticule est légèrement visqueuse par l’humidité, et finement veloutée par le sec. Il est charnu, épais, hémisphérique puis convexe ou plan. La marge est tout d’abord rabattue et légèrement sinueuse.
Le pied : ( 4-12 x 1-4,2 cm) est relativement mince,de forme soit épaisse, soit mince, cylindrique. Il est charnu, brun jaunâtre ou ochracé brunâtre. D’aspect, il est souvent entièrement brun, mais plus clair que le chapeau sauf pour la base, souvent de la même couleur. Sa surface est légèrement fibrilleuse.
La chair : est blanchâtre ou jaune clair teinté de brun sous la cuticule et en bas du pied. Elle peut bleuir légèrement , principalement par temps humide, au niveau des pores. Les pores anguleux, de couleur jaune pâle, puis jaune verdâtre, se tachent instantanément de bleu-vert à la moindre pression du pouce. L’odeur est fruitée, faible et la saveur est douce. Les tubes sont plus ou moins longs, adnés, généralement arrondis à l’insertion.
Les spores : ( 13-14,5 x 4-5 µm) sont en forme de fuseau. cystides en forme de bouteille.
Il est commun et se trouve de juin à décembre. Il pousse sous forme de touffes assez denses sur les arbres (souches ou arbres vivants, feuillus et conifères), ou sur les racines enfouies. Le mycélium se soude en cordons noirâtres qui courent sous l’écorce des arbres et qui produisent des lueurs visibles la nuit (bioluminescence). Ce champignon est une véritable nuisance, un parasite, pour les arbres blesses. Des composés biologiquement actifs (anticancéreux, antibiotiques) ont été identifiés dans cette espèce. Bien que comestible, ce champignon a causé des intoxications inexpliquées.Il vaut mieux s’abstenir de le consommer.Nom usuel : Agaric couleur de mielNom latin : armilaria melleaFamille : tricholomatacéesCatégorie : agaricNoms communs : Agaric couleur de miel, armilaire, bolet d’aulivié, buon, bolet d’amourié, bolet de saure, cassenada, grande souchette, perpignan, piboulado, pivoulade, sacizenado, sausenado, soquarelle, souquarelle, tête de meduseHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DécembreComestibilité :Le chapeau :(2-15 cm), est assez charnu, globuleux puis convexe, mais plutôt mince, enfin étalé, souvent avec un mamelon central, à marge d’abord incurvée, mince et plus ou moins striée par transparence à la fin d’abord brun ensuite couleur de miel, allant du jaune au brunâtre. Sommet écailleux-fibrilleux preque uniformément quand il est jeune, puis les écailles disparaissent ou deviennent éparses. Les lamelles : elles sont plus ou moins serrés, minces, adnées, décurrentes, blanches ou salies de roux avec l’âge.Le pied :(5-20 x 1-2,7 cm) est long, très fibreux, assez coriace. Il est clair et strié en haut, jaune ou brunâtre pour le reste, excepté à la base où il tire fréquemment vers le noir. L’ anneau ou armille se trouve en haut, ample, bordé d’un rebord incurvé brunissant, strié au dessus, à flocons bruns ou jaunes en dessous, souvent bordé de jaune.La chair :est mince; ferme, blanche,roussie ou brun localement, d’odeur forte un peu nauséeuse. Sa saveur est souvent amère.Les spores :(7-11,2 x 5,5-7 µm). Elles sont blanches mais non amyloïdes, elliptiques et obtues. Les cellules marginales sont en forme de bouteille ou de massue.
On en trouve en grande quantité en été et en automne dans les forêts de pins, particulièrement sur les sols calcaires. C’est un bon comestible plus petit que l’agaric des prés et de couleur foncé. Sa couleur change à l’air et pour cette raison, il est moins est moins recherchéNom usuel : Agaric des forêtsNom latin : psalliota silvaticaFamille : agaricacéesCatégorie : agaricNoms communs : Agaric des forêtsHabitat : pinsClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :( 4-8 x 10 cm) est de couleur ocre marron clair, marron cannelle terni, est recouvert ou moucheté d’écailles fibrilleuses ou seulement fibreuses au début. Il est relativement peu charnu. Les lamelles, qui sont de couleur rose saumon ou gris clair rougeâtre dans sa jeunesse, deviennent par la suite marron foncéLe pied :(6-10 x 1-1,2 cm) est cylindrique, dénudé, élancé et uni, plus étoffé a sa base. Les fibres sont blanches et le champignon est paré d’un large anneau distant du chapeau qui recouvre les lamelles dans sa jeunesse. Les endroits abîmés du chapeau, des lamelles ou de l’anneau prennent une couleur rouge vif qui tire ensuite vers le brun.La chair :de couleur blanche se teinte de rouge vif à la coupure (particulièrement chez les jeunes specimens). Elle a un bon goût de champignon et comprimé entre les doigts, il s’en dégage une forte odeur de champignon.Les spores :(5,5-6 x 3,5-4 µm) sont ovoïdes, petites , brunes . Des cellules stériles dénommées cystides, blanchâtres au bord des lamelles, en forme de poire se trouvent sur l’arête.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Cette espèce pousse en abondance de juin à novembre dans les bois humides (feuillus ou conifères),sous les saules, dans la mousse où les feuilles mortes, Il ne faut conserver que les petits chapeaux qui conviennent pour les potages ou pour relever agréablement sauces ou omelettes. On peut conserver cette espèce dans de l’alcool blanc ou en la déssicant.Nom usuel : agaric laquéNom latin : Laccaria laccataFamille : tricholomatacéesCatégorie : agaricNoms communs : Agaric laqué, améthyste, le laquéHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau : (3-6 cm), est plutôt petit, convexe, glabre et lisse à l’état jeune, puis s’aplatit à maturité, souvent déprimé au centre. La cuticule est membraneuse et légèrement écailleuse, la marge est ondulée. La couleur du chapeau va du rose pourpre au brun en passant par l’orangé et sillonné à la marge par temps humide, chamois, ocre ou roussâtre par temps sec. Les lames sont peu nombreuses, espacées, épaisses, adnées, faiblement décurrentes, roses. Une pruine blanchâtre apparaît à maturité.Le pied : (3-13 x 0,35-1,8 cm) est cylindrique, long et grêle, souple, fibreux et coriace. Il est plein au début devenant creux avec l’âge, de la couleur du chapeau, lisse ou discrètement rayé de stries verticales. Il est couvert d’un duvet mycélien blanc à sa base, et se teinte brun rougeâtre en haut.La chair : est mince, molle et tendre dans le chapeau mais elle est fibrilleuse et coriace dans le pied, de teinte rosâtre à rougeâtre. Elle devient plus pâle en séchant. L’odeur et saveur sont faibles mais agréables.Les spores : (7-10 µm) sont blanches, non amyloïdes, elliptiques. La cuticule est filamenteuse.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{} .ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Très commune, se trouve toute l’année, principalement d’avril à novembre. Elle pousse en touffes, sur les vieilles souches de feuillus (charmes, chênes, hêtres). On ne conserve que les chapeaux. Les gourmets se régaleront d’un très bon potage de couleur brun rouille donné par la couleur des spores On peut l’agrémenter d’oignons, de fines herbes et si on le désire, de tranches de pain grilléNom usuel : agaric à soupeNom latin : pholiota mutabilisFamille : agaricacéesCatégorie : agaricNoms communs : Pholiote changeante, dryophile changeante ou Agaric des forêtsHabitat : charmes chênes hêtresClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau : (3 à 8 cm), est de forme convexepuis déployé et est souvent un peu mamelonné. La marge est délicate enroulée puis étalée. Sa surface est humide, lisse plutôt hygrophane, marron cannelle, se ternissant avec la sécheresse et l’âge ; la marge est la plupart du temps très foncée. Les nombreuses lames se trouvant sous le chapeau sont serrées, adnées, souvent doucement décurrentes, de couleur blondasse puis cannelle ou marron rouillé.Le pied : (4-10 x 0,5-0,8 cm) central, mince, tubulaire, souvent courbé, creux, ferme et plutôt résistant. Il est dégradé de marron très clair au sommet, et se décline à la base en marron foncé. Il est pourvu de sa base jusqu’à l’anneau de mèches retroussées, de couleur marron foncé. Il comporte une bague de peau ou un amas discret de fibres, large, remontant au début et se frangeant ensuite sur son pourtour en retombant. Les spores tombées des lames le teintent de marron.La chair : est peu épaisse, blanche et compacte. Saveur douce, parfum fort, mais agréable.Les spores : (6-7 x 3,5-4,5 µm) brun ferrugineux à pore germinatif petit, lisse. Cellules marginales en forme de bouteille. La cuticule est filamenteuse. Ne pas confondre avec la galérine marginée (mortelle) qui lui ressemble un peu bien que plus petite
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Il pousse en touffes d’avril à novembre sur des souches d’arbres ou sur des racines (saule, peuplier, orme et divers feuillus), en milieu humide (trous d’eau, bord des rivières ). C’est un excellent champignon à la chair ferme et parfumée. Cette espèce est cultivée depuis l’époque gréco-romaine.Nom usuel : agrocybe du peuplierNom latin : agrocybe aegeritaFamille : bolbitiacéesCatégorie : agrocybeNoms communs : Agrocybe du peuplier, aloumère, aubadero, bolet de salzé, champignon du saule, oulouméro, piboulado, pivoulade, sauzenado, sahuquère, sahuquero .Agrocybe cylindraceaHabitat : saules peupliers ormesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau :(3-15 cm), globuleux puis par la suite, hémisphérique et enfin étalé voire même déprimé sur la fin. Sur les jeunes spécimens, il a la couleur d’un marron d’inde. Sa surface est lisse et soyeuse, ridulée, de couleur ocre avec le centre plus foncé au début. Il pâlit et se crevasse en vieillissant. La marge est enroulée puis déployée et ondulée. Le dessous du chapeau comporte des lames adnées, serrées, décurrentes (par une dent) blanchâtres gris fauve ensuite, avec l’arête un peu plus claire .Le pied :(3-15 x 0,3-1,5 cm) est long, cylindrique, atténué à la base, de couleur blanc soyeux, marqué de fibrilles brunes. il comporte un anneau blanc, charnu et large, haut perché, persistant.La chair :elle est plus ou moins épaisse, dure, ferme ou fragile, chez les jeunes sujets, blanche. Son odeur tient de la rave et du raifort. Goût agréable..Les spores :(8-11 x 4,5-5,7 µm) elliptiques à petit pore germinatif. les cystides faciales dispersées différenciant peu à peu une tête arrondie ou un col obtus. On peut la cultiver sur des rondelles de bois de peuplier (épaisseur 5 cm) ensemencées avec des lames d’un spécimen frais qu’on enfouit au ras du sol sous une faible couche de terreau. Les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions des « cultivateurs ».
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Elle apparaît de la mi-mai à la mi juillet , comme l’Inocybe de Patouillard (toxique). On la trouve dans les prairies et les pelouses, le long des chemins, dans les les bois clairs et les coupes. Cette espèce n’est pas vénéneuse, mais de qualité très médiocre . Une espèce voisine, beaucoup plus rare, Agrocybe dura, a été jugée toxique sans preuves convaincantes.Nom usuel : agrocybe precoceNom latin : agrocybe praecoxFamille : bolbitiacéesCatégorie : agrocybeNoms communs : Agrocybe précoceHabitat : prairies et pelousesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Mai – Juin – JuilletComestibilité :Le chapeau :(2-6,5 cm) est plus ou moins fragile, bombé, puis aplani; à cause de son épaisseur, il n’est pas visiblement strié par transparence malgré son hygrophanéité; il est miel brunâtre, ochracé grisâtre assez soutenu à l’état jeune, et brun ochracé par l’humidité , mais il s’éclaircit beaucoup sur les bords et passe au crème, le milieu restant souvent plus coloré; sa surface est brillante et lisse , devenant mate et légèrement ridée au sec. Les lamelles sont pâles, serrées, adnées, puis brun grisâtre, brun clair ou brunes, avec l’arête plus claire.Le pied :(3,5-11 x 0,3-1,2 cm) est de taille variable selon les spécimens. Sa base est parfois bulbeuse – avec un bulbe à rebord net – parfois, elle est seulement épaissie; il est de couleur blanche ou pâle, mais se tache de brunâtre inférieurement. L’anneau est une membrane mince, fragile, qui remonte jusqu’en haut du pied, ensuite il s’apprime, s’affaisse et devient brun par le dépôt des spores.La chair :est plus ou moins mince au bord, épaisse au milieu, ochracé, puis blanchâtre; elle sent nettement la farine et le cacao; le goût est très désagréable, et même amer dans certains cas.Les spores :(8.2-10.7 x 5-6.2 µm) sont de couleur brun bistre très sombre, sans teintes de rouille , elliptiques avec un pore germinatif. Cystides faciales tantôt en forme de poire renversée, tantôt en forme de bouteille à cellules marginales en massue ou en ballon, pour la plupart. Cuticule à éléments dressés en palissade.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}L’amadouvier est très répandu toute l’année. Il parasite divers arbres feuillus mais surtout ceux qui atteignent une taille importante comme les chênes, hêtres, peupliers, saules, cerisiers, frênes, aunes, bouleaux, noyers, châtaignier, marronnier et il reste sur son hôte tant qu’il ne l’a pas tué et digéré. Il végète dès le début de l’été et pendant toute la belle saison. Il produit une pourriture de couleur blanchâtre qui réduit le bois en lamelles ou filaments. Ce champignon est immangeable car sa chair est dure comme du liège.Nom usuel : amadouvierNom latin : ungulina fomentariaFamille : polyporacéesCatégorie : amadouvierNoms communs : Polypore, unguline allume-feu, amadouvierHabitat : arbres feuillusClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – OctobreComestibilité :Le chapeau :(10-40 cm) sur une épaisseur de 10-20 cm a la forme caractéristique du sabot de cheval, bossu en arrière, il ne possède pas de pied, et est fixé par le côté sur les troncs d’arbre. Sa taille peut atteindre 50 cm de diamètre sur de vieux exemplaires. Sa face supérieure d’abord blanchâtre ou gris pâle (il reste de cette couleur dans la variété inzengae parasitant surtout les peupliers),devient rapidement teinté de noisette, de brunâtre ochracé ou de fauve pâle et comporte d’étroites zones concentriques de couleur brun ocre. Sa face inférieure légèrement creusée, est grise au début, puis nettement colorée de brun fauvâtre.Le pied :Les pores (0.2-0,3 mm) sont fins arrondis, très pruineux sur le frais, gris clair, noisette clair ou brunâtres et au toucher ils se rayent de marron foncé.La chair :est compacte et dure comme du bois, avec la consistance du liège, nettement colorée de brun fauvâtre. Elle a une odeur de fruit. Les tubes sont longs, et une couche de 1-6 cm se formant tous les ans , ils deviennent rapidement stratifiés. Les pores (0.2-0,3 mm) sont fins arrondis, très pruineux sur le frais, gris clair, noisette clair ou brunâtres et au toucher ils se rayent de marron foncé.Les spores :(14-24 x 5-8 µm) sont blanches, oblongues et un peu atténuées aux deux bouts. Les mèches de briquets étaient autrefois fabriqués à partir d’amadou qu’on découpait en lanières, qu’on écrasait avec un maillet et qu’on faisait bouillir avec du salpêtre. L’amadouvier avait aussi des propriétés hémostatiques, on en faisait des pansements que les chirurgiens utilisaient.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Cette espèce est typique, en été et en automne, des sapinières et pessières de montagne, où elle est extrêmement commune. Sous feuillus, en plaine. Elle est comestible.Nom usuel : amanite brun jauneNom latin : amanita unbrinoluteaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite brun jaune, amanite de battaraHabitat : feuillusClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :(4,5-12 cm) est bistre, brun grisâtre ou brun ochracé avec un peu de fauve. Il présente un signe caractéristique non loin du bord, à l’endroit ou s’arrêtent les cannelures marginales, il s’agit d’un cerne bistre ou brun foncé .Le pied :(8-17 x 0,7-2 cm) est allongé, farci-creux, de fond presque blanc, mais souvent zébré de petites écailles de couleur bistre légèrement orangé. La volve est haut placée, ample, profonde, bien ferme, blanc crème.La chair :est mince et fragile. Les lamelles sont peu serrées, très larges, de couleur blanche, parfois au tout début avec un liseré coloré fugace.Les spores :(13-15 x 10-14 µm) sont blanches, non amyloïdes, sphériques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Elle apparaît en abondance de juin à novembre dans les forêts de conifères ou de feuillus sur sols acides ou neutres ou terrains sablonneux légers.Attention, on peut facilement confondre l’amanita citrina avec l’amanita phalloides et pour cette raison, il vaut mieux s’abstenir de la ramasser.Nom usuel : amanite citrineNom latin : amanita citrinaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite citrine, amanite sulfurine, citrine, oronge cigüe jaunâtre, lera cigüe jaunâtre, lera rousse picotada, grapaudin, jaouné, peullarg.Habitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau : (5 à 10 cm) Il est de couleur jaune vert pâle tirant sur le jaune citron, il pâlit souvent et devient même blanc. Il est très rarement avec du brun olive comme chez la phalloïde. Il est parsemé de plaques fibrillo-soyeuses du voile général qui sont de couleur blanchâtre qui s’éliminent avec la pluie. Il a une forme hémisphérique, convexe puis étalée. Les lamelles sont blanches, serrées, molles à arêtes floconneuse, blanchâtres ou jaunâtre.Le pied : (5-12 x 0,8-1,5 cm) il est de la même teinte que le chapeau ou légèrement plus clair, brutalement dilaté à la base en un bulbe ventru étroitement enveloppé par la volve qui forme une courte collerette membraneuse tout autour. Il est mince, généralement lisse ou couvert de quelques écailles feutrées, à peine visibles. L’anneau, collé au pied, se trouve souvent assez haut et pendant; il est jaune pâle, flasque à la maturité et se compose d’une membrane mince.La chair : est épaisse blanche, et dégage une odeur repoussante de pomme de terre crue. Son goût qui n’est pas trop marqué au début devient désagréable passé un certain temps.Les spores : (8-9 µm) sont blanches, amyloïdes, presque rondes et parfois très courtement elliptiques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Comestible. C’est une excellente espèce, une des plus recherchées. et pousse sous les climats chauds et sur terrains siliceux de juillet à octobre.. On le trouve sous chênes et châtaigniers, dans les bois secs et chauds, dans tout le Midi, le Centre, l’Est de la France; il ne remonte pas vers le Nord au-delà du 30° parallèle, et est rare dans le bassin parisien; en montagne, il ne s’élève guère au-dessus de 1000 m (altitude maximale 1500 m, ou il est rarissime). C’est une espèce nettement thermophile. C’est un excellent comestible, qu’il ne faut pas confondre avec l’amanita muscaria, qui est toxique.Nom usuel : amanite des césarsNom latin : amanita caesareaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite Amanite des Césars, oronge, oronge vraie, oronge jaune; aulongat, boulet rouge, boutchols, cadran campagnol, champagnol, campyrol, chogeran, ciampignon, cocon, compairol, coucuoun, dorade, dorgue, doumergal, dorrinéal, dorrinergal, dounegal, endorguez, gouriaou, iranget, irandja, jaone d’iou, jaune d’auf, jaseran, jasseran, jazeian, moujolo, mujolo, mujols, myjolo, oriol, ounegal, ourangeada, rouget, roumanel, roumaviel , réal, royalHabitat : chênes et châtaigniersClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – OctobreComestibilité :Le chapeau :(8-20 cm ) est de couleur orange vif (rarement lui-même jaune) globuleux puis hémisphérique, enfin étalé, épais, charnu, un peu visqueux. Il porte parfois des plaques blanches qui sont en fait le reste du voile membraneux. La marge est striée. Les lamelles sont relativement serrées, les lamellules quant à elles sont peu nombreuses. obtusément elliptiques.Le pied :( 8-15 x 2-3 cm) d’un beau jaune citron, est légèrement floconneux, creux, mais relativement charnu, épais. Il porte un anneau jaune, ample, strié et rabattu. A la base, la volve de couleur blanche, est ample, épaisse, tenace, et forme un vaste sac persistant.La chair :est assez épaisse, tendre, de couleur blanche, jaune sous les surfaces. Odeur et saveur faibles mais agréables (goût de noisette).Les spores :(9-12 x 6-7 µm) sont blanches un peu jaunâtres non amyloïdes, obtusément elliptiques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Comestible, on la rencontre en été dans les bois ombragés, argileux et humides, mais elle est rare.Nom usuel : amanite doréeNom latin : amanita inaurataFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite dorée ou étrangléeHabitat : ombragésClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :(5-15 cm) est très cannelé, de couleur brun bistre, brun grisâtre sombre, sauf au bord qui comporte des nuances jaune fauve. La surface est couverte d’épaisses plaques verruqueuses, anguleuses, plus importantes au milieu, farineuses-floconneuse, grises, voire même noirâtres à la fin. Les lamelles sont blanches ou légèrement grisonnantes.Le pied :(8-30 x 0,5-1,5 cm) est zébré ou taché de flocons bruns ou gris. La volve de consistance farineuse et épaisse, friable et se transforme en lambeaux ou renflements obliques plus ou moins caducs. Les lamelles sont blanches ou légèrement grisonnantes.La chair :–Les spores :(11,5 – 14 µm) sont non amyloïdes, sphériques. La volve et les écailles du chapeau (restes du voile général) sont composées de nombreuses cellules rondes.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Comestible, mais de médiocre qualité, elle pousse en été et automne sous feuillus, aussi bien que sous conifères, sur terrain calcaire ou neutre, jamais sur sol acide.Nom usuel : amanite hérissonNom latin : amanita echinocephalaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite hérissonHabitat : coniféresClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre -OctobreComestibilité :Le chapeau :(6,5-20 cm ) est recouvert de verrues coniques ou pyramidales, pointues, d’abord contiguës, puis s’espaçant et finissant par s’affaisser sur les bords en lambeaux écailleux comme ceux de certaines Pholiotes. Les lamelles sont teintées de glauque, de gris verdâtre pâle, de gris verdâtre jaunâtre; dans la vieillesse, elle se salit légèrement, et c’est dans cet état que l’on peut l’observer sur le dessin.Le pied :(8-20 x 1.3-2 cm) est souvent svelte, mais ce n’est pas une généralité, il est plein, parfois bulbeux, parfois atténué ou en pointe après une portion légèrement épaissie; il est revêtu dans sa partie inférieure de lambeaux écailleux. L’anneau est large, détaché, membraneux et s’engage parfois près du sommet. On peut voir dans sa jeunesse sur le pourtour, des débris du voile.La chair :est épaisse, blanche ou légèrement teintée de glauque ou de grisâtre dans le pied.Les spores :(9,5-12 x 6,5-8,5 µm) sont blanches ou glauques, amyloïdes, elliptiques. Un grand nombre de cellules arrondies sont contenues dans les verrues du chapeau.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Peu comestible, il pousse d’avril à janvier sous feuillus et conifères, surtout sur les sols acides, ou même très acides. Cette espèce est couramment consommée dans tout le Sud-ouest de la France. En tout cas, on ne court aucun risque sérieux en la consommant.Nom usuel : amanite jonquilleNom latin : amanita gemmataFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite jonquille, Amanite à pierreries, gréhot jaune, greps, pentecouste, mousselès. Synonyme : Amanita junquilleaHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Janvier – Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DécembreComestibilité :Le chapeau :(5-11 cm) est de couleur plutôt jaune clair, ochracé ou souvent blanchâtre, sa marge est striée, on y trouve des débris plus u moins amples et plus ou moins nombreux de la volve blanche; il n’est pratiquement jamais nu.Le pied :(6-15 x 1-2,5-4 cm), est polymorphe en sa base, plein, il est parfois muni d’un bulbe arrondi ou en forme de navet, ce bulbe est entouré d’une collerette membraneuse, mais basse, entière ou déchirée, mais qui peut se réduire à une ligne ou à un bourrelet peu marqué et se déchirer fréquemment; ailleurs, le pied est nu ou plus ou moins floconneux ou fibrilleux.La chair :est blanche, l’odeur faible (ou un peu de rave). Les lamelles sont serrées, blanches.Les spores :(10-12 x 7-8 µm) sont blanches, non amyloïdes, elliptiques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}On trouve l’amanite ovoïde dans le midi de la France, mais elle peut remonter vers le Nord en années sèches, sur sols calcaires, chauds, sous feuillus (chênes) et conifères (pins, etc.), en été et en automne. Cette espèce est comestible, et intéressante par sa taille gigantesque, mais pas très savoureuse. ll faut se garder de la confondre avec les amanites blanches mortelles voisines de phalloïdesNom usuel : amanite ovoïdeNom latin : amanita ovoïdeaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite ovoïde, boulé, champignon blanc, cocquemelle, coucoumêle ou coucoumelle, coucoumelle blanche, coucoumelle fine, lera blanca, lou boulé, myulo blanco, oriol cougoumèle, oronge blancheHabitat : chênes et coniféresClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – OctobreComestibilité :Le chapeau :L’amanite ovoïde est un énorme champignon tout blanc, à l’exception parfois de la volve qui peut être crème ou orangé rouillé; Le chapeau (10-20 cm) de teinte blanc-crème en forme d’oeuf au début (d’où son nom..) est épais, même au bord, brillant, généralement nu, à cuticule séparable, épaisse, et à marge ourlée de petits flocons farineux. Les lamelles sont serrées, blanches, se teintant de crème avec l’âge, à arête floconneuse d’un blanc pur..Le pied :(8-15 x 2-5 cm ) est volumineux, trapu ,cylindrique, plein, avec un bulbe allongé à sa base, floconneux ou farineux. L’anneau est caractéristique par sa consistance, qui rappelle exactement celle de la crème, toujours fugace (il s’affaisse au moindre contact); il est rare qu’il soit plus consistant, seulement farineux, dans sa jeunesse, il frange le pourtour du chapeau de lambeaux blancs, très fugaces. La volve est très ample; élevée, épaisse, très persistante, membraneuse; à demi libre, souvent lobée au bord, ochracée, puis jaunâtre, se teintant de roussâtre avec l’âge.La chair :est très épaisse, ferme et blanche, à faible odeur d’iode.Les spores :(9-12 x 6.5-7,7 µm) sont blanches, amyloïdes, elliptiques.
Toxique, parfois mortel ! On la trouve de juillet à décembre, dans les bois de feuillus, conifères ou sous résineux, surtout sur terrain argilo calcaire. Cette espèce est vénéneuse et produit une intoxication de type atropinoïde, au moins si on en a absorbé une quantité suffisante. Le seuil une fois dépassé, peut causer de graves accidents, parfois mortels.Nom usuel : amanite panthèreNom latin : amanita pantherinaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite panthère, agaric dartreux, panthère crapaudin gris, crapaoudin, fausse golmelle, fausse golmotte, fausse missie, lera bruna picotada.Habitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(6 -15 cm) il est assez mince, à marge présentant de courtes cannelures. Sa couleur est brun-cuir ou brun-jaunâtre, rappelant la croûte de pain plus ou moins foncée. Il est recouvert de petites verrues blanches, non grisâtres, bientôt isolées, poudreuses-farineuses, fragiles, disparaissant facilement. Lorsque la pluie ne les a pas effacées, elles ressemblent à des gouttes de lait.Le pied :(5-15 x 0,5-1,5 cm) blanc ou pâle. Il comporte un bulbe dont le rebord est étroit, mais relativement net et à angle droit. Il est généralement orné d’une collerette émanant du voile général. Au dessus, on peut voir une guirlande floconneuse constituant un anneau supplémentaire et souvent hélicoïdal du fait de sa croissance. Il est rarement intact car il s’altère ou disparaît. L’anneau est membraneux, pendant, à bord parfois dédoublé mais aussi fugace.La chair :est blanche et mince, l’odeur est imperceptible. Les lamelles sont blanches et serrées.Les spores :(10-12 x 7-8 µm) elles sont blanches, non amyloïdes elliptiques.
Mortelle L’amanite phalloïde est très répandue dans toutes les régions, et apparaît de juillet à décembre sous toutes sortes d’arbres différents résineux, feuillus. Elle est extrêmement vénéneuse car elle contient une dizaine de toxines, dont certaines, les anatoxines, détruisent les cellules du foie. Elle est d’autant plus dangereuse que les premiers malaises ne se manifestent que 48 heures après l’ingestion. Un seul petit carpophore contient une dose mortelle de poison !!.Nom usuel : amanite phalloïdeNom latin : amanita phalloïdesFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite phalloïde, agaric bulbeux, oronge ciguë, oronge ciguë verte, lera verda picotadaHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(3 à 15 cm) est typiquement vert, vert olive, verdâtre, jaune olive, brunâtre ou blanc, convexe et charnu. Quand il est bien typique, on peut y voir des fibrilles brunes incrustées dans le chapeau, où on peut voir également des lambeaux blanchâtres du voile général. Les lamelles : elles sont assez serrées, blanches, avec un léger reflet verdâtre. La sporée est blanche.Le pied :(5-11 x 0,8-2 cm) est en général teinté de jaune verdâtre, élancé, tigré de fibrilles verdâtres au-dessous d’un anneau membraneux, strié pendant, en général persistant, mais il peut s’apprimer sur le pied qu’entoure à sa base une volve blanche, ample, détachée, demi-libre, lobée ou entière, évasée en hautLa chair :est épaisse, blanche, et dégage une odeur subtile de rose fanée, qui devient nauséeuse sur les spécimens âgés.Les spores :(8-11 x 7-9 µm) amyloïdes, blanches et courtement elliptiques mais pas complètement rondes.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Elle apparaît de juin à novembre, isolément ou en petits groupes dans les forêts de conifères ou de feuillus sur sols acides ou neutres . Cette espèce n’est pas comestible. On le classe parfois parmi les champignons vénéneux il vaut mieux donc s’en méfier.Nom usuel : amanite porphyreNom latin : amanita porphyriaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite porphyreHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau :(4-8 cm) est convexe, étalé ou légèrement umboné ensuite, gris violacé, brun grisâtre, brun terne, souvent plus sombre au milieu avec des fibrilles innées rayonnantes plus ou moins visibles et couvert de flocons ou de quelques grands lambeaux grisâtres du voile général. La marge est lisse ou finement striée. La cuticule est faiblement visqueuse par temps humide, sèche et brillante par temps sec. Les lamelles sont serrées, assez étroites, libres ou adnées , blanches ou blanchâtres.Le pied :(5-13 x 1-1,5 cm) est cylindrique, trapu, élancé, parfois aminci vers le haut, bulbeux et comporte une volve blanche floconneuse et fugace.La chair :est blanche, et a une odeur de rave et une saveur assez désagréable.Les spores :(7-11 µm) amïloyde, à peine arrondies et lisses.
Mortelle elle pousse dès mai jusqu’en septembre dans les régions méridionales où elle est fort heureusement assez rare, sur terrain siliceux dans les forêts de feuillus (châtaigniers, chênes) ou à aiguilles.Cette espèce est tout aussi mortelle que la précédente. La dose toxique est estimée à 0,1 mg/kg d’alpha amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autreNom usuel : amanite printanièreNom latin : amanita vernaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite printanière, oronge printanière, agaric bulbeux printanier, oronge ciguë blanche, lera blanca picotadaHabitat : chênes et châtaigniersClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Mai – Juin – Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :L’Amanite printanière est assez proche d’apparence de par sa couleur de la vireuse, mais quelques caractéristiques assez subtiles permettent de l’identifier. Elle est en fait beaucoup plus proche de la phalloïde. En général, les phalloïdes blanches disposent toujours sur le chapeau d’un Réseau de fibrilles rayonnantes et de flocons apprimés sur le pied, présents entre l’anneau et la volve, ce qui manque à la printanière. Le chapeau (4-8 cm) possède toutes les caractéristiques tous les caractères de celui de la phalloïde, mais il est non vergeté, blanc, blanc crème ou brun jaune clair très pâle. Il repose un peu obliquement sur le pied.Le pied :(7-12 cm) a les mêmes caractéristiques que celui de la phalloïde (il est notamment creux et sans moelle fibrilleuse), mais il est blanc et sensiblement nu, jamais zébré ni surtout laineux-fibrilleux comme chez l’amanita virosa. Les lamelles sont blanches, et les lamellules sont carrément tronquées (au moins pour les plus courtes d’entre elles, ne pas prendre en compte les plus longues), ce qui constituerait un bonne indication pour la distinguer de la vireuse.La chair :–Les spores :comme chez la phalloïde, c’est-à-dire arrondies ou courtement elliptiques, mais non exactement sphériques comme chez la vireuse, signalons une réaction chimique qui aidera à distinguer virosa et verna: la potasse colore le chapeau de la première en jaune d’or, ce qui ne se produit pas avec la seconde.
On la rencontre communément sous feuillus et conifères sur tous types de terrain. Elle est facilement reconnaissable au rougissement que prend sa chair à la cassure. C’est un très bon comestible. Ôter par épluchage la cuticulede son chapeau, qui lui donne une légère amertume. Ne pas le consommer cru.Nom usuel : amanite rougissanteNom latin : amanita rubescensFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite rougeâtre, amanite rougissante, amanite vineuse, oronge vineuse, golmelle, golmelle franche, glomotte, golmotte franche, missie, royal..Habitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau :(5-15 cm)est convexe puis étalé, sa cuticule se pèle aisément, et est très variable de couleur, depuis le blanc jusqu’au brun foncé en passant par le brun ochracé, le brun noirâtre etc.. Sa surface est recouverte de plaques écailleuses ou de petites verrues plus ou moins soyeuses, blanchâtres ou gris brunâtre pâle. La marge est non sillonnée sauf par vétusté.Le pied :(6-22 x 1,5-3,5 cm) est blanc se teintant de brun pourpre vineux, surtout à la base ou dans les parties érodées. Il est légèrement bulbeux sans rebord et peu parfois montrer des débris du voile général. L’anneau est membraneux, ample, pendant, blanc, ou jaunâtre avec quelques peluches brunâtres du voile au bord.La chair :est épaisse, tendre, blanche. Les parties dévorées par les limaces ou les insectes, ou exposées à l’air, prennent une teinte lie de vin plus ou moins foncée, surtout dans le bulbe. L’odeur est faible et peu typique. La saveur est fréquemment un peu âcre.Les spores :(7,7-11 x 5,7-7,5 µm) sont blanches, amyloïdes et elliptiques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Elle apparaît en été et en automne, dans les bois, les prés, le long des lisières, souvent en groupe, sur terrains acides. C’est une espèce comestible de saveur agréable mais un peu trop mince.Nom usuel : amanite safranNom latin : amanita croceaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite safranHabitat : prés lisièresClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – OctobreComestibilité :Le chapeau :(4 à 12 cm) de couleur orangé, a la forme d’un cône obtus, puis il s’étale en restant de temps en temps mamelonné, mais il peut également se creuser de façon plus ou moins importante au centre. La cuticule est brillante et humide, la marge est très tôt striée cannelée.Le pied :est en général long et élancé, mou, creux de couleur blanche et ponctué de squamules orangées, fréquemment floconneux ou tigré. Il est issu d’une volve étroite, apprimée, souvent de même couleur que le chapeau mais d’une teinte plus claire à l’intérieur ou a l’extérieur.La chair :est mince, fragile, blanche ou peu colorée. Les lamelles sont peu serrées, blanches ou très claires.Les spores :(9-12 µm) sont sphériques, non amyloïdes. C’est la seule amanite qui ne possède pas d’anneau apparent. L’anneau existe mais lors de la croissance du champignon, il est entraîné par la marge du chapeau et ne laisse sur le pied que quelques flocons.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Elle apparaît dès la fin du printemps en sol calcaire, dans les bois ensoleillés et clairs, surtout sous les chênes, ainsi que sur les lisières des taillis et le long des haies. On ne sait pas pourquoi on l’a qualifiée de « solitaire » car elle pousse en groupes de quelques individus. Comestible délicat il fera votre régalNom usuel : amanite solitaireNom latin : amanita solitariaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite solitaire, amanite pomme de pin. Synonyme : Amanita strobiliformisHabitat : chênesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Mai – Juin – Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :(6-20 cm) blanc-grisâtre, portant de larges plaques cendrées, épaisses, écailleuses, pelucheuses, anguleuses, blanches, puis grisâtres ou gris brunâtre, et plus foncées que le fond formant un joli damier. Dans la vieillesse, ces plaques peuvent disparaître parfois en totalité à cause des intempéries. Au début, la marge qui déborde les lamelles blanches à arête floconneuse est dentelée des débris d’anneau qui y restent accrochés..Le pied :( 7-20 x 1,5-4 cm) est plein, robuste mais plus élancé que celui de l’ovoïde. Il est couvert d’écailles farineuses plus ou moins apprimées et en cercles concentriques. Il peut se terminer en une portion allongée ou radicante car il est enfoncé dans le sol parfois jusqu’à la moitié de sa hauteur. Il perd ses flocons au niveau de son bulbe pour devenir nu avec l’âge mais qui reste très floconneux-pelucheux au-dessous de l’anneau. L’anneau est très farineux, d’abord frangé, très fragile et s’affaisse rapidement. Il présente des collerettes plissées, dentelées, superposées, qui ont la consistance de la crème de lait.La chair :est blanche, épaisse avec une odeur faible. La saveur est agréable.Les spores :(10-12,5 x 8-10 µm) elliptiques et amyloïdes.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{} .ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Toxique. C’est un magnifique champignon au chapeau de couleur rouge vif. Cette Amanite se trouve surtout aux alentours des bouleaux, mais également sous les conifères, épicéas et sapins, mélèzes, pins, de juillet à décembre, sur sols calcaires aussi bien que cristallins. Dans certaines régions on s’en sert de pièges à mouches en enduisant la cuticule de sucre. C’est une espèce vénéneuse, produisant une intoxication de type atropinien (il s’agit surtout de troubles digestifs, nerveux, état d’ivresse puis sommeil profond allant parfois jusqu’au coma notamment chez les enfants). Les toxines responsables sont le muscimol et l’acide ibolénique.Nom usuel : amanite tue moucheNom latin : amanita muscariaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite tue-mouche, amanite muscarine, agaric aux mouches, fausse oronge, amanite mouchetée; dourguino, faux-cocon, faux jaseran, grapaudin roux, iranjet que empoussino, lera roussan, majolo folo, oriol fol, real velenace, moufolo, rouge, royal picotat ou picoutat, venimeuxHabitat : bouleaux épicéaClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau : (6-20 cm) d’une belle couleur rouge vif est moucheté d’écailles blanches, plus rarement jaunâtre, qui peuvent disparaître par temps pluvieux. Il peut même virer à l’orange et se dénuder presque complètement d’où un risque de confusion avec l’amanite des césars. Ces taches blanches sont en réalité des verrues blanches qui sont les restes du voile qui entourait le champignon lors de sa croissance. La marge est courtement cannelée, la surface est brillante et humide.Le pied : (12-25 x 1-2,5 cm) de couleur blanche ou légèrement crème, très élancé, fortement renflé à la base en un bulbe. Il est plus ou moins floconneux, et dispose au niveau du bulbe de cercles concentriques de verrues provenant du voile universel; l’anneau est ample, détaché, pendant, blanc ou jaunâtre pâle, pelucheux au bord.La chair : est plutôt ferme, inodore, de couleur blanche, en principe jaune sous la cuticule du chapeau. Les lamelles sont serrées, inégales, blanches ou teintées de crème citrin clairLes spores : (10-12 x 6-7 µm) sont blanches, non amyloïdes et elliptiques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}C’est un champignon comestible, il pousse dès la fin du printemps et jusqu’en novembre, de saveur assez agréable, mais trop mince et trop peu charnu, et de ce fait peu apprécié. En raison de sa friabilité il ne se prête guère au transport . Il doit être consommé rapidement et seulement après une très bonne cuisson car il est toxique cru.Nom usuel : amanite vaginéeNom latin : amanita vaginataFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite vaginée, Amanite à étui, Amanite engainée, boutaïre, congoumo, coucoumelle grise et orangée, grisette, lera cangilia, picotada, mandalema, trauco-turro.Habitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau :(4-12 cm) se présente dans sa jeunesse en forme de cône obtus, enfin s’élargit et s’aplatit, souvent mamelonné, pouvant se creuser au centre, il est plutôt lisse, non verruqueux ou parfois recouvert de petits lambeaux de cuticule blancs. Sa marge est rayée de veines radicales très apparentes. Il est mince et cassant. Sa couleur est le plus souvent gris, brun gris ou brune. Les lamelles sont blanches ou presque pâles, peu serrées.Le pied :(10-15 x 1-1,5 cm) est élance et svelte, creux, mou, de la même couleur que le chapeau, lisse ou quelque peu floconneux ou tigré. Il prend sa naissance d’une volve blanche étroite, apprimée, assez haute à extrémité lobée, il ne porte pas d’anneau.La chair :est blanche ou blanchâtre, cassante et mince, pratiquement inodore, d’un goût agréable. Les lamelles sont blanches ou presque pâles, peu serrées.Les spores :(9-12 µm) sont blanches, non amyloïdes , sphériques.
Mortelle. Elle se rencontre d’août à octobre dans les bois feuillus, où elle peut être abondante, en montagne ou dans le Nord de la France, principalement sur sols siliceux. Elle est tout aussi toxique que la phalloïde mais heureusement beaucoup plus rare. La dose toxique est estimée à 1 mg/gr d’alpha-amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autre.Nom usuel : amanite vireuseNom latin : amanita virosaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite vireuse ou vénéneuseHabitat : feuillusClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Aout – Septembre – OctobreComestibilité :Le chapeau :Elle ressemble à la phalloïde mais elle est toute blanche, et elle possède comme la phalloïde une vaste volve et un anneau, mais avec des caractéristiques qui lui sont personnelles qu’on ne retrouvent ni chez la phalloïde ni chez la verna: Le chapeau (4-10 cm) est d’un beau blanc pur, charnu, tout d’abord globuleux, puis conique, pointu ou en forme de cloche, pour finir, il s’étale en se mamelonnant. Les lamelles sont relativement serrées, les lamellules de couleur blanche, se rétrécissent progressivement en arrière, et ne sont pas brutalement tronquées.Le pied :(8,5-15 x 0,6-1,5 cm) est élancé et contient une moelle fibrilleuse; dans sa forme la plus typique, sa surface est distinctement fibrilleuse-laineuse, mais cette caractéristique peut disparaître. L’anneau est mince, fragile, fréquemment affaissé ou lacéré, plus ou moins évanescent.La chair :est mince, de couleur blanche, inodore ou un peu désagréable, ou encore rappelant le levain.Les spores :(8-10 µm) sont blanches, amyloïdes, sphériques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}On la trouve de juin à septembre sous feuillus (chênes) et conifères (pins) dans des terrains siliceux. Comestible, mais assez médiocre. En raison d’un très gros risque de confusion avec l’amanita pantherina, il vaut mieux s’abstenir de la ramasser.Nom usuel : amanite épaisseNom latin : amanita excelsaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite épaisse, fausse panthèreHabitat : chênes et coniféresClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :(5-10 cm) est brun gris, gris cendré, et même presque blanc, et à marge lisse jusqu’au bout. Il est assez irrégulier et couvert de verrues blanchâtres de grandeurs différentes et formant parfois des cercles concentriques. Cela donne à l’ensemble l’aspect d’une carte de géographie. Dans sa jeunesse il s’agit plutôt de croûtes. Dans la vieillesse, le bord se ride ou se strie. Son aspect gercé à l’humidité, devient étincelant avec un temps sec. Les lamelles sont blanches, serrées et libres, avec un reflet carné chez certaines variétés.Le pied :(6-10 x 1-1,5 cm) est blanc mais souvent zébré de zigzags brunâtres ou grisâtres sous l’anneau. Il est plus ou moins consistant et plus ou moins ample selon les variétés. La base se renfle légèrement en bulbe obtus mais n’a pas de rebord bien distinct avec de temps en temps des écailles éparses sur les spécimens récents et intacts. Attention, ce bulbe peut se colorer parfois de brun rougeâtre.La chair :est épaisse, blanche avec une touche de gris. Elle a une saveur de pomme de terre crue, de pomme de reinette ou de rave selon les variétés.Les spores :(8-10 x 5,5-7,5 µm) sont blanches, amyloïdes.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Cette espèce pousse de juin à novembre dans les forêts, la sciure ou les copeaux de bois ou encore dans les parcs ou massifs de fleurs. Il n’est pas toxique mais immangeable et nauséabond !Nom usuel : anthurus d’archerNom latin : clathrus archeriFamille : clathracéesCatégorie : clathreNoms communs : Anthurus d’archer Synonymes : Anthurus archeriHabitat : feuillusClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau : Ce champignon qui fit son apparition en Europe vers 1920 est originaire d’Australie et d’Afrique du Sud. Il a commencé à apparaître dans le Vosges et on pense qu’il a été importé avec les laines venues d’Australie et du Cap. Il y avait en effet dans la région où il est apparu, une filature qui utilisait de la laine des moutons australiens… Ce champignon nait d’une volve de 4-5 cm qui ressemble un peu à un oeuf un peu biscornu jaunâtre à rosâtre à la surface ridée et écailleuse comportant des filaments à la base.Le pied :est creux et un légèrement alvéolé, bien net. De ce pied sort une gerbe en étoile de 5 à 7 branches triangulaires, reliées deux par deux au départ puis elle s’incurvent vers l’extérieur, s’ouvrant un peu à la manière d’une fleur. Le dessous est blanc rosé, le dessus est d’un beau rouge corail, lumineux , recouvert par la gléba, espèce de gelée verdâtre qui se décompose en un réseau noirâtre ce qui le rend rugueux.La chair :est fragile, légère, l’odeur est très nauséabonde, repoussante, quant à la saveur, on n’ose pas imaginer.Les spores :(5-6 x 2-2,5 µm) sont blanches, étroites et elliptiques.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Il pousse de juin à décembre, est assez rare et isolé, et possède des cordons rhizomorphiques qui sont toujours en contact avec du bois de souche ou de racine. C’est un parasite sur un hôte vivant, et également un saprophyte (sur du bois pourri). Il est préférable de s’abstenir de le consommerNom usuel : armilaire bulbeuseNom latin : armillaria bulbosaFamille : tricholomatacéesCatégorie : armilaireNoms communs : Armilaire bulbeuseHabitat : feuillusClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(10 cm), est en forme de cône, puis il est aplati et même de temps en temps un peu déprimé. Sa couleur va du brun ocre au brunâtre, et il porte sur le dessus des squamules brun jaune ou brun grisâtre. La marge est floconneuse, à peine striée. Les lamelles: sont décurrentes, de couleur blanche, parfois tachées de brunâtre.Le pied :il est ochracé ou bistre, bulbeux, en forme de massue , brun foncé à la base et marqué de fibrilles floconneuses sur le reste du pied, allant du jaune vif au jaunâtre ou grisâtre. l’ armille est fugace, et fibrilleuse.La chair :est de couleur blanchâtre.Les spores :–
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Il est commun et se trouve de juin à décembre. Il pousse sous forme de touffes assez denses sur les arbres (souches ou arbres vivants, feuillus et conifères), ou sur les racines enfouies. Le mycélium se soude en cordons noirâtres qui courent sous l’écorce des arbres et qui produisent des lueurs visibles la nuit (bioluminescence). Ce champignon est une véritable nuisance, un parasite, pour les arbres blesses. Des composés biologiquement actifs (anticancéreux, antibiotiques) ont été identifiés dans cette espèce. Bien que comestible, ce champignon a causé des intoxications inexpliquées.Il vaut mieux s’abstenir de le consommer.Nom usuel : armilaire de mielNom latin : armilaria melleaFamille : tricholomatacéesCatégorie : armilaireNoms communs : Armillaire couleur de miel, armilaire, bolet d’aulivié, buon, bolet d’amourié, bolet de saure, cassenada, grande souchette, perpignan, piboulado, pivoulade, sacizenado, sausenado, soquarelle, souquarelle, tête de meduseHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(2-15 cm), est assez charnu, globuleux puis convexe, mais plutôt mince, enfin étalé, souvent avec un mamelon central, à marge d’abord incurvée, mince et plus ou moins striée par transparence à la fin d’abord brun ensuite couleur de miel, allant du jaune au brunâtre. Sommet écailleux-fibrilleux preque uniformément quand il est jeune, puis les écailles disparaissent ou deviennent éparses. Les lamelles : elles sont plus ou moins serrés, minces, adnées, décurrentes, blanches ou salies de roux avec l’âge.Le pied :(5-20 x 1-2,7 cm) est long, très fibreux, assez coriace. Il est clair et strié en haut, jaune ou brunâtre pour le reste, excepté à la base où il tire fréquemment vers le noir. L’ anneau ou armille se trouve en haut, ample, bordé d’un rebord incurvé brunissant, strié au dessus, à flocons bruns ou jaunes en dessous, souvent bordé de jaune.La chair :est mince; ferme, blanche,roussie ou brun localement, d’odeur forte un peu nauséeuse. Sa saveur est souvent amère.Les spores :(7-11,2 x 5,5-7 µm). Elles sont blanches mais non amyloïdes, elliptiques et obtues. Les cellules marginales sont en forme de bouteille ou de massue.
.ads_top_disp{} .ads_top_corner_disp{ float:left; margin:0px 10px 10px 0px; } .ads_first_p_disp{} .ads_bottom_disp{}Voilà un autre excellent comestible, familier des bois de feuillus, dans les bosquets, sous les chênes, bouleaux, tilleuls etc.. et sur sols humide. On le trouve surtout dans des régions chaudes de juin à octobre.Nom usuel : bolet appendiculéNom latin : boletus appendiculatusFamille : bolétacéesCatégorie : boletNoms communs : Bolet appendiculéHabitat : chênes feuillusClasse : hétérobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – OctobreComestibilité :Le chapeau :(8-20 cm) est de forme commune, d’abord globuleux-hémisphérique, puis convexe, épais et charnu de couleur brun fauve ou brun ochracé, presque brun jaune chez les jeunes champignons, brun rose pâle, ou bai marron clair et se tache de rouille au toucher. Sa cuticule est légèrement fibrilleuse ou veloutée. Ses pores, sont petits, d’un beau jaune doré vif, parfois légèrement teintés de roux. Ils bleuissent au toucher. Les tubes, sont adnés, fortement arrondis ou décurrents à l’insertion et ne bleuissent pas quand on les écrase.Le pied :(5-15 x 1,5-5) d’abord bombé, de la forme d’un oeuf, devient ensuite pratiquement cylindrique. Il est jaune ou jaunâtre, souvent teinté de brun, jaunâtre au sommet, brun rougeâtre à la base, et est orné dans sa moitié supérieure, d’un très fin réseau de veines Il bleuit au toucher.La chair :est très ferme, épaisse, de teinte jaune blanchâtre, et bleuit à l’air. Elle prend une teinte rosâtre, rose vineux à la base du pied. Son odeur est agréable. On la compare parfois à l’odeur de la viande fraîche, de l’huile de noix ou même des biscottes.Les spores :(11-15 x 4-5,5 µm) , sont brun olivâtre en forme de fuseau.Les cystides sont en forme de fuseau ou en bouteille. La cuticuleest filamenteuse
C’est un excellent comestible l’un des meilleurs après le Cèpe de Bordeaux, et qui pousse aussi bien sous feuillus (châtaigniers, chênes, hêtres) que sous résineux, sur sol siliceux de juin à décembre. Ce champignon étant à mycélium superficiel est très sensible aux pollutions.Nom usuel : bolet baiNom latin : boletus badiusFamille : bolétacéesCatégorie : boletNoms communs : Bolet bai, Cèpe des châtaigniersHabitat : chênes châtaigniers hêtresClasse : hétérobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(4 à 15 cm) , de couleur bai brun (d’où son nom), ou brun assez foncé, sa cuticule est légèrement visqueuse par l’humidité, et finement veloutée par le sec. Il est charnu, épais, hémisphérique puis convexe ou plan. La marge est tout d’abord rabattue et légèrement sinueuse.Le pied :( 4-12 x 1-4,2 cm) est relativement mince,de forme soit épaisse, soit mince, cylindrique. Il est charnu, brun jaunâtre ou ochracé brunâtre. D’aspect, il est souvent entièrement brun, mais plus clair que le chapeau sauf pour la base, souvent de la même couleur. Sa surface est légèrement fibrilleuse.La chair :est blanchâtre ou jaune clair teinté de brun sous la cuticule et en bas du pied. Elle peut bleuir légèrement , principalement par temps humide, au niveau des pores. Les pores anguleux, de couleur jaune pâle, puis jaune verdâtre, se tachent instantanément de bleu-vert à la moindre pression du pouce. L’odeur est fruitée, faible et la saveur est douce. Les tubes sont plus ou moins longs, adnés, généralement arrondis à l’insertion.Les spores :( 13-14,5 x 4-5 µm) sont en forme de fuseau. cystides en forme de bouteille.
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De nombreux adeptes essaient de cultiver en serre des champignons mais cela demande de maitriser parfaitement les taux d’humidité et de bien vérifier les nutriments présentes dans le sol.