L’Atlas des Champignons regroupe plus de 360 espèces différentes que vous pouvez retrouver à l’aide des boites déroulantes ci-dessous. Vous pouvez sélectionner une espèce par son nom vernaculaire (nom commun) ou par son nom latin. Dans tous les cas, il vaut mieux connaître le nom latin de l’espèce car en matière de nom commun, certaines espèces en ont plus d’une centaine selon les régions !

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Mortelle L’amanite phalloïde est très répandue dans toutes les régions, et apparaît de juillet à décembre sous toutes sortes d’arbres différents résineux, feuillus. Elle est extrêmement vénéneuse car elle contient une dizaine de toxines, dont certaines, les anatoxines, détruisent les cellules du foie. Elle est d’autant plus dangereuse que les premiers malaises ne se manifestent que 48 heures après l’ingestion. Un seul petit carpophore contient une dose mortelle de poison !!.
Nom usuel :amanite phalloïde
Nom latin :amanita phalloïdes
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite phalloïde, agaric bulbeux, oronge ciguë, oronge ciguë verte, lera verda picotada
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (3 à 15 cm) est typiquement vert, vert olive, verdâtre, jaune olive, brunâtre ou blanc, convexe et charnu. Quand il est bien typique, on peut y voir des fibrilles brunes incrustées dans le chapeau, où on peut voir également des lambeaux blanchâtres du voile général. Les lamelles : elles sont assez serrées, blanches, avec un léger reflet verdâtre. La sporée est blanche.
Le pied : (5-11 x 0,8-2 cm) est en général teinté de jaune verdâtre, élancé, tigré de fibrilles verdâtres au-dessous d’un anneau membraneux, strié pendant, en général persistant, mais il peut s’apprimer sur le pied qu’entoure à sa base une volve blanche, ample, détachée, demi-libre, lobée ou entière, évasée en haut
La chair : est épaisse, blanche, et dégage une odeur subtile de rose fanée, qui devient nauséeuse sur les spécimens âgés.
Les spores : (8-11 x 7-9 µm) amyloïdes, blanches et courtement elliptiques mais pas complètement rondes.
Mortelle elle pousse dès mai jusqu’en septembre dans les régions méridionales où elle est fort heureusement assez rare, sur terrain siliceux dans les forêts de feuillus (châtaigniers, chênes) ou à aiguilles.Cette espèce est tout aussi mortelle que la précédente. La dose toxique est estimée à 0,1 mg/kg d’alpha amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autre
Nom usuel :amanite printanière
Nom latin :amanita verna
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite printanière, oronge printanière, agaric bulbeux printanier, oronge ciguë blanche, lera blanca picotada
Habitat : chênes et châtaigniers
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : L’Amanite printanière est assez proche d’apparence de par sa couleur de la vireuse, mais quelques caractéristiques assez subtiles permettent de l’identifier. Elle est en fait beaucoup plus proche de la phalloïde. En général, les phalloïdes blanches disposent toujours sur le chapeau d’un Réseau de fibrilles rayonnantes et de flocons apprimés sur le pied, présents entre l’anneau et la volve, ce qui manque à la printanière.
Le chapeau (4-8 cm) possède toutes les caractéristiques tous les caractères de celui de la phalloïde, mais il est non vergeté, blanc, blanc crème ou brun jaune clair très pâle. Il repose un peu obliquement sur le pied.
Le pied : (7-12 cm) a les mêmes caractéristiques que celui de la phalloïde (il est notamment creux et sans moelle fibrilleuse), mais il est blanc et sensiblement nu, jamais zébré ni surtout laineux-fibrilleux comme chez l’amanita virosa. Les lamelles sont blanches, et les lamellules sont carrément tronquées (au moins pour les plus courtes d’entre elles, ne pas prendre en compte les plus longues), ce qui constituerait un bonne indication pour la distinguer de la vireuse.
La chair :
Les spores : comme chez la phalloïde, c’est-à-dire arrondies ou courtement elliptiques, mais non exactement sphériques comme chez la vireuse, signalons une réaction chimique qui aidera à distinguer virosa et verna: la potasse colore le chapeau de la première en jaune d’or, ce qui ne se produit pas avec la seconde.
Mortelle. Elle se rencontre d’août à octobre dans les bois feuillus, où elle peut être abondante, en montagne ou dans le Nord de la France, principalement sur sols siliceux. Elle est tout aussi toxique que la phalloïde mais heureusement beaucoup plus rare. La dose toxique est estimée à 1 mg/gr d’alpha-amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autre.
Nom usuel :amanite vireuse
Nom latin :amanita virosa
Famille :amanitacées
Catégorie :amanite
Noms communs : Amanite vireuse ou vénéneuse
Habitat : feuillus
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Aout – Septembre – Octobre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : Elle ressemble à la phalloïde mais elle est toute blanche, et elle possède comme la phalloïde une vaste volve et un anneau, mais avec des caractéristiques qui lui sont personnelles qu’on ne retrouvent ni chez la phalloïde ni chez la verna: Le chapeau (4-10 cm) est d’un beau blanc pur, charnu, tout d’abord globuleux, puis conique, pointu ou en forme de cloche, pour finir, il s’étale en se mamelonnant. Les lamelles sont relativement serrées, les lamellules de couleur blanche, se rétrécissent progressivement en arrière, et ne sont pas brutalement tronquées.
Le pied : (8,5-15 x 0,6-1,5 cm) est élancé et contient une moelle fibrilleuse; dans sa forme la plus typique, sa surface est distinctement fibrilleuse-laineuse, mais cette caractéristique peut disparaître. L’anneau est mince, fragile, fréquemment affaissé ou lacéré, plus ou moins évanescent.
La chair : est mince, de couleur blanche, inodore ou un peu désagréable, ou encore rappelant le levain.
Les spores : (8-10 µm) sont blanches, amyloïdes, sphériques.
Champignon assez rare, heureusement, car il s’agit d’une espèce mortelle ! Il existe partout, ou il pousse en groupes plus ou moins importants, sous feuillus (hêtres, chênes, bouleaux, principalement), aussi bien en plaine qu’en montagne sur terrains acides ou siliceux de juillet à décembre. Le nom orellanus vient de la couleur du rocou, teinture tirée du rocouyer, arbuste d’Amazonie (Bixa Orellana).
Ce champignon mortel (voir article sur les syndromes redoutables de Didier Michelot à ce sujet) est d’autant plus dangereux que la période d’incubation est très variable (de 2 à 20 jours). Il s’agit du syndrome orellanien à incubation longue. Chez un adulte 3 a 10 chapeaux de ce champignon pourraient entrainer des lésions rénales irréversibles nécessitant une dialyse à vie voire une transplantation rénale
Nom usuel :cortinaire couleur de rocou
Nom latin :cortinarius orellanus
Famille :cortinariacées
Catégorie :cortinaire
Noms communs : Cortinaire couleur de roucou
Habitat : chênes bouleaux
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau :(2 -8 cm) , est campanulé au début, convexe et plus ou moins étalé ensuite, pourvu d’un mamelon central qui disparaît parfois à maturité. Sa cuticule est finement fibrilleuse, veloutée, rougeâtre orangé ou fauve. La marge est ondulée, mince et par temps sec, elle se fendille. Les lames sont larges, un peu épaisses, espacées et adnées vers le pied, de couleur jaune orangé à l’état jeune se teintant ensuite de fauve ou de brun ou rougeâtres, à reflets chatoyants pour devenir de couleur rouille avec l’âge. La sporée est de couleur rouille.
Le pied :(6-10 x 1-1,2 cm) est robuste, cylindrique, assez élancé, courbé, mais atténué à la base sans anneau ni volve. Il est de couleur jaune souci mêlé de rougeâtre, un peu plus clair sous le chapeau. Des fibrilles plus sombres recouvrent sa surface qui comporte des restes de cortine qui s’estompent rapidement.
La chair :est mince au bord, ferme, de couleur fauve puis rouille sous la cuticule. Elle a une légère odeur de rave ou de pomme de terre crue. Sa saveur est douce ou acidulée.
Les spores :(10-11,5 x 6-6,5 µm) sont brun rouillé finement verruqueuses. La cuticule est filamenteuse
On trouve cette espèce sous les hêtres et sur sols calcaires, en automne, en plaine comme en montagne. A ne surtout pas consommer !
Ce champignon est mortel
Nom usuel :cortinaire resplendissant
Nom latin :cortinarius splendens
Famille :cortinariacées
Catégorie :cortinaire
Noms communs : Cortinaire resplendissant
Habitat : hêtres
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : ( 3-6 cm ) est jaune doré vif, plus pâle au bord, parfois et brun orange vers le centre, ou il est marqué d’écailles ou de petites plaques brunes ou brun pourpre noirâtre. Sa surface visqueuse au début , devient sèche, légèrement fibrilleuse ou tachetée. Les lamelles sont serrées de couleur jaune vif, puis fauve orangé.
Le pied : (4-5 x 0,7-1,2 cm) a un bulbe prononcé à sa base qui atteint 1,5 cm de large. Des vestiges du voile forment une couverture fibreuse sur le pied. Il est jaune citron doré, orange brun près du bulbe, nu ou à fibrilles cortinales rouillées par les spores. La cortine est fugace, et de couleur jaune pâle.
La chair : est peu épaisse, et jaune vif « resplendissant » dans tout le champignon. Elle vire au rose rougeâtre par réaction à la potasse.
Les spores : (9,7-11.5 X 4.2-6.5 µm) sont brun rouillé en amande, verruqueuses. Les cellules marginales sont en forme de massue. La cuticule est filamenteuse et gélifiée.
Cette espèce pousse de juin à septembre, sur sols sableux, calcaires,siliceux, et même dans les sables littoraux dans des stations relativement très sèche, sous feuillus et conifères.
Nom usuel :inocybe fastigié
Nom latin :inocybe fastigiata
Famille :cortinariacées
Catégorie :inocybe
Noms communs : Inocybe fastigié
Habitat : feuillus et à aiguilles
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juin – Juillet – Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (2-10 cm) présente des fibrilles radiales, est pourvu d’un mamelon pointu et proéminent, et la marge est souvent déjà lobée sur les jeunes spécimens. Il est paille, paille brunâtre, jaune d’ocre, jaune olivâtre, brun ocre avec une nuance olivâtre, et le sommet au moins est plus ou moins nuancé de brun fauve ou de brun roux. La cuticule a un aspect vergeté et crevassé.
Les lamelles sont serrées, libres, fréquemment teintées de jaune vert ou d’olive avant la maturation, puis brun tabac olivâtre, avec l’arête plus pâle et floconneuse.
Le pied : (3-10 x 0,4-1,7 cm) est plus ou moins épaissi à la base, de couleur blanchâtre ou paille, peu coloré, et sur les exemplaires bien frais et intacts il présente de courtes fibrilles plus pâles que le fond, qui lui donnent un aspect tigré longitudinalement. Avec l’âge, il devient glabre. Il n’y a pas de cortine.
La chair : est blanchâtre, jaunâtre, assez épaisse, fibreuse. Elle se caractérise par une odeur neutre rappelant le sperme, puis la mie de pain. Sa saveur est repoussante.
Les spores : (9-18 x 5-8 µm) brun tabac foncé, en forme de rein lisses. Pas de cystides faciales. Poils marginaux en massue, à parois minces. Cuticule filamenteuse.
Cette espèce mortelle est fort heureusement rare. Ele pousse en été et en automne dans les prés et même en bordure des forêts
Ce champignon mortel – type syndrome phalloïdien – a causé la mort de ramasseurs inexpérimentés. Il vaut mieux s’abstenir de consommer de petites lépiotes qui sont presque toutes toxiques voire mortelles.
Nom usuel :lépiote blonde
Nom latin :lepiota helveola
Famille :agaricacées
Catégorie :lépiote
Noms communs : Lépiote blonde, lépiote brune, lépiote rougissante
Habitat : prés lisières
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (1,8-6,5 cm) , es d’abord convexe puis aplani et ne comporte qu’un mamelon peu apparent. Il est de couleur ochracé puis devient rose incarnat et se ternit ensuite devenant ochracé rosâtre. La cuticule, est très sèche et est feutrée de façon uniforme au début, se déchirant ensuite en prenant un aspect pelucheux écailleux.
Les lamelles sont épaisses, libres, assez serrées, blanches, puis crème.
Le pied : (2-4 x 0,3-1 cm) est légèrement élancé et ne comporte pas de bulbe. Il est de couleur pâle, rose incarnat ensuite se ternissant en brun rougeâtre clair avec l’âge. Sa surface est soyeuse, sèche parfois chinée à la base. Un bourrelet annulaire se trouve à l’emplacement du voile qui relie le pied au chapeau à l’état jeune.
La chair : est mince, blanche, légèrement rose à la cassure. L’odeur est faiblement fruitée. La saveur est acidulée.
Les spores : (6.5-8.5 x 3.6-4.3 µm) sont blanches, obtusément elliptiques.
Mortelle mais heureusement assez rare, mais pouvant être localement abondante, cette espèce pousse de juillet à décembre sur sols riches, dans les pelouses, jardins, aux endroits fumés (hippodromes) ou riches en humus, sur terre mêlée de paille, en lisière de bois, sur les dunes boisées. Cette espèce est toxique et mortelle et elle déclenche un symdrome du type phalloïdien. Il vaut mieux s’abstenir de consommer de petites lépiotes qui sont presque toutes toxiques voire mortelles.
Nom usuel :lépiote brun incarnat
Nom latin :lepiota brunneo-incarnata
Famille :agaricacées
Catégorie :lépiote
Noms communs : Lépiote mamelonnée
Habitat : pelouses prés
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (2,5 à 6 cm) est charnu, convexe au début, puis vite étalé, subglobuleux à l’état jeune, avec, au centre une petite calotte plus foncée. Il présente sur un fond blanchâtre une multitude de mèches brun-roussâtre avec des nuances légèrement rosées.
Les lamelles sont blanches, libres, espacées, ventrues puis ocre jaunâtre clair. Leur arête est souvent teintée de rouille à maturité.
Le pied : (2-3,5 x 0,5-0,8 cm) est cylindrique, assez épais, court, légèrement renflé à la base. Il semble séparé en deux : blanchâtre, lavé de rosé dans la partie supérieure et orné de sortes de bracelets composés de fines peluches brunes formant des guirlandes avec entre ces deux parties, un anneau fragile, non coulissant, en forme de bourrelet collé, bien visible souvent oblique mais parfois totalement absent.
La chair : est blanche à reflets roses et son odeur est légèrement fruitée.
Les spores : sont blanches.
Cette espèce pousse parfois en abondance de juillet à décembre dans les jardins. Elle a provoqué des intoxications graves, notamment en Vendée. Les lépiotes constituent une espèce à hauts risques. Il existe près de 200 variétés, certaines étant comestibles, d’autres mortelles car contenant les mêmes toxines que l’amanite phalloïde.
Cette espèce est mortelle.
Nom usuel :lépiote de Josserand
Nom latin :lepiota josserandii
Famille :agaricacées
Catégorie :lépiote
Noms communs : Lépiote de josserand
Habitat : pelouses prés
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (7 à 8 cm) est étalé et plutôt mince, creusé en entonnoir au centre. La cuticule est couverte de mèches espacées, souvent groupées au centre, parfois très discrètes.
les lamelles sont libres et blanchâtres.
Le pied : est droit, cylindrique, élancé et porte un anneau un légèrement laineux, collé, non mobile, parfois absent.
La chair : est blanchâtre, discrètement teintée de rose, et son odeur est fruitée.
Les spores : sont blanches.
Cette espèce est la plus précoce des petites lépiotes. Elle pousse en petits ou vastes groupes de la fin de l’été à l’automne sur tous sols mais assez riches dans les pelouses, parmi la mousse ou sous les herbes en bordure des chemins et des routes, sur les vielles souches pourissantes dans les bois feuillus ou à aiguilles et même dans les serres.
Nom usuel :lépiote à crête
Nom latin :lepiota cristata
Famille :agaricacées
Catégorie :lépiote
Noms communs : Lépiote à crête, lépiote crépue, lépiote crêtée, lépiote puante, lépiote radis, petite coulemelle puante
Habitat : pelouses prés
Classe :homobasidiomycètes
Calendrier :Aout – Septembre
Comestibilité :comestibilité
Le chapeau : (2-5 cm), est conique, peu charnu, plus ou moins mamelonné, et présentant une calotte centrale lisse qui varie de brun roux à l’ocre roussâtre clair. Sa cuticule est satinée, fragile et elle se fissure en écailles de plus en plus dispersées à mesure qu’on s’approche de la marge et qui ont la même couleur que la calotte, légèrement plus clair. La marge est festonnée d’une frange blanche.
Le pied : (5-6 x 0,3-0,4 cm ) est court, fragile, creux, grêle, fibrilleux, blanc avec une teinte de rose foncé vers le bas. Il peut se teinter de fauve ou se tache de roussâtre mais le haut du pied reste clair. Il comporte un anneau bien fait, presque membraneux, en forme de gaine, s’évasant vers le haut assez fragile et fugace et diparaissant avec l’âge.
La chair : est svelte, de couleur blanche et ne change pas de couleur à la cassure. Elle dégage une odeur pas très agréable, mélange d’ail et de radis, sa saveur est amère et légèrement aigre, un peu chimique.
Les spores : (6-8 X 3 µm) sont blanches, presque triangulaires. La base est tronquée, le hile latéral avec une bosse en dessous et le sommet atténué. Les cellules marginales sont en forme de massue.
Mortelle L’amanite phalloïde est très répandue dans toutes les régions, et apparaît de juillet à décembre sous toutes sortes d’arbres différents résineux, feuillus. Elle est extrêmement vénéneuse car elle contient une dizaine de toxines, dont certaines, les anatoxines, détruisent les cellules du foie. Elle est d’autant plus dangereuse que les premiers malaises ne se manifestent que 48 heures après l’ingestion. Un seul petit carpophore contient une dose mortelle de poison !!.Nom usuel : amanite phalloïdeNom latin : amanita phalloïdesFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite phalloïde, agaric bulbeux, oronge ciguë, oronge ciguë verte, lera verda picotadaHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(3 à 15 cm) est typiquement vert, vert olive, verdâtre, jaune olive, brunâtre ou blanc, convexe et charnu. Quand il est bien typique, on peut y voir des fibrilles brunes incrustées dans le chapeau, où on peut voir également des lambeaux blanchâtres du voile général. Les lamelles : elles sont assez serrées, blanches, avec un léger reflet verdâtre. La sporée est blanche.Le pied :(5-11 x 0,8-2 cm) est en général teinté de jaune verdâtre, élancé, tigré de fibrilles verdâtres au-dessous d’un anneau membraneux, strié pendant, en général persistant, mais il peut s’apprimer sur le pied qu’entoure à sa base une volve blanche, ample, détachée, demi-libre, lobée ou entière, évasée en hautLa chair :est épaisse, blanche, et dégage une odeur subtile de rose fanée, qui devient nauséeuse sur les spécimens âgés.Les spores :(8-11 x 7-9 µm) amyloïdes, blanches et courtement elliptiques mais pas complètement rondes.
Mortelle elle pousse dès mai jusqu’en septembre dans les régions méridionales où elle est fort heureusement assez rare, sur terrain siliceux dans les forêts de feuillus (châtaigniers, chênes) ou à aiguilles.Cette espèce est tout aussi mortelle que la précédente. La dose toxique est estimée à 0,1 mg/kg d’alpha amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autreNom usuel : amanite printanièreNom latin : amanita vernaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite printanière, oronge printanière, agaric bulbeux printanier, oronge ciguë blanche, lera blanca picotadaHabitat : chênes et châtaigniersClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Mai – Juin – Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :L’Amanite printanière est assez proche d’apparence de par sa couleur de la vireuse, mais quelques caractéristiques assez subtiles permettent de l’identifier. Elle est en fait beaucoup plus proche de la phalloïde. En général, les phalloïdes blanches disposent toujours sur le chapeau d’un Réseau de fibrilles rayonnantes et de flocons apprimés sur le pied, présents entre l’anneau et la volve, ce qui manque à la printanière. Le chapeau (4-8 cm) possède toutes les caractéristiques tous les caractères de celui de la phalloïde, mais il est non vergeté, blanc, blanc crème ou brun jaune clair très pâle. Il repose un peu obliquement sur le pied.Le pied :(7-12 cm) a les mêmes caractéristiques que celui de la phalloïde (il est notamment creux et sans moelle fibrilleuse), mais il est blanc et sensiblement nu, jamais zébré ni surtout laineux-fibrilleux comme chez l’amanita virosa. Les lamelles sont blanches, et les lamellules sont carrément tronquées (au moins pour les plus courtes d’entre elles, ne pas prendre en compte les plus longues), ce qui constituerait un bonne indication pour la distinguer de la vireuse.La chair :–Les spores :comme chez la phalloïde, c’est-à-dire arrondies ou courtement elliptiques, mais non exactement sphériques comme chez la vireuse, signalons une réaction chimique qui aidera à distinguer virosa et verna: la potasse colore le chapeau de la première en jaune d’or, ce qui ne se produit pas avec la seconde.
Mortelle. Elle se rencontre d’août à octobre dans les bois feuillus, où elle peut être abondante, en montagne ou dans le Nord de la France, principalement sur sols siliceux. Elle est tout aussi toxique que la phalloïde mais heureusement beaucoup plus rare. La dose toxique est estimée à 1 mg/gr d’alpha-amanitine, soit 7 mg pour un individu moyen. La concentration est variable d’un champignon à un autre.Nom usuel : amanite vireuseNom latin : amanita virosaFamille : amanitacéesCatégorie : amaniteNoms communs : Amanite vireuse ou vénéneuseHabitat : feuillusClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Aout – Septembre – OctobreComestibilité :Le chapeau :Elle ressemble à la phalloïde mais elle est toute blanche, et elle possède comme la phalloïde une vaste volve et un anneau, mais avec des caractéristiques qui lui sont personnelles qu’on ne retrouvent ni chez la phalloïde ni chez la verna: Le chapeau (4-10 cm) est d’un beau blanc pur, charnu, tout d’abord globuleux, puis conique, pointu ou en forme de cloche, pour finir, il s’étale en se mamelonnant. Les lamelles sont relativement serrées, les lamellules de couleur blanche, se rétrécissent progressivement en arrière, et ne sont pas brutalement tronquées.Le pied :(8,5-15 x 0,6-1,5 cm) est élancé et contient une moelle fibrilleuse; dans sa forme la plus typique, sa surface est distinctement fibrilleuse-laineuse, mais cette caractéristique peut disparaître. L’anneau est mince, fragile, fréquemment affaissé ou lacéré, plus ou moins évanescent.La chair :est mince, de couleur blanche, inodore ou un peu désagréable, ou encore rappelant le levain.Les spores :(8-10 µm) sont blanches, amyloïdes, sphériques.
Champignon assez rare, heureusement, car il s’agit d’une espèce mortelle ! Il existe partout, ou il pousse en groupes plus ou moins importants, sous feuillus (hêtres, chênes, bouleaux, principalement), aussi bien en plaine qu’en montagne sur terrains acides ou siliceux de juillet à décembre. Le nom orellanus vient de la couleur du rocou, teinture tirée du rocouyer, arbuste d’Amazonie (Bixa Orellana). Ce champignon mortel (voir article sur les syndromes redoutables de Didier Michelot à ce sujet) est d’autant plus dangereux que la période d’incubation est très variable (de 2 à 20 jours). Il s’agit du syndrome orellanien à incubation longue. Chez un adulte 3 a 10 chapeaux de ce champignon pourraient entrainer des lésions rénales irréversibles nécessitant une dialyse à vie voire une transplantation rénaleNom usuel : cortinaire couleur de rocouNom latin : cortinarius orellanusFamille : cortinariacéesCatégorie : cortinaireNoms communs : Cortinaire couleur de roucouHabitat : chênes bouleauxClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau : (2 -8 cm) , est campanulé au début, convexe et plus ou moins étalé ensuite, pourvu d’un mamelon central qui disparaît parfois à maturité. Sa cuticule est finement fibrilleuse, veloutée, rougeâtre orangé ou fauve. La marge est ondulée, mince et par temps sec, elle se fendille. Les lames sont larges, un peu épaisses, espacées et adnées vers le pied, de couleur jaune orangé à l’état jeune se teintant ensuite de fauve ou de brun ou rougeâtres, à reflets chatoyants pour devenir de couleur rouille avec l’âge. La sporée est de couleur rouille.Le pied : (6-10 x 1-1,2 cm) est robuste, cylindrique, assez élancé, courbé, mais atténué à la base sans anneau ni volve. Il est de couleur jaune souci mêlé de rougeâtre, un peu plus clair sous le chapeau. Des fibrilles plus sombres recouvrent sa surface qui comporte des restes de cortine qui s’estompent rapidement.La chair : est mince au bord, ferme, de couleur fauve puis rouille sous la cuticule. Elle a une légère odeur de rave ou de pomme de terre crue. Sa saveur est douce ou acidulée.Les spores : (10-11,5 x 6-6,5 µm) sont brun rouillé finement verruqueuses. La cuticule est filamenteuse
On trouve cette espèce sous les hêtres et sur sols calcaires, en automne, en plaine comme en montagne. A ne surtout pas consommer ! Ce champignon est mortelNom usuel : cortinaire resplendissantNom latin : cortinarius splendensFamille : cortinariacéesCatégorie : cortinaireNoms communs : Cortinaire resplendissantHabitat : hêtresClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :( 3-6 cm ) est jaune doré vif, plus pâle au bord, parfois et brun orange vers le centre, ou il est marqué d’écailles ou de petites plaques brunes ou brun pourpre noirâtre. Sa surface visqueuse au début , devient sèche, légèrement fibrilleuse ou tachetée. Les lamelles sont serrées de couleur jaune vif, puis fauve orangé.Le pied :(4-5 x 0,7-1,2 cm) a un bulbe prononcé à sa base qui atteint 1,5 cm de large. Des vestiges du voile forment une couverture fibreuse sur le pied. Il est jaune citron doré, orange brun près du bulbe, nu ou à fibrilles cortinales rouillées par les spores. La cortine est fugace, et de couleur jaune pâle.La chair :est peu épaisse, et jaune vif « resplendissant » dans tout le champignon. Elle vire au rose rougeâtre par réaction à la potasse.Les spores :(9,7-11.5 X 4.2-6.5 µm) sont brun rouillé en amande, verruqueuses. Les cellules marginales sont en forme de massue. La cuticule est filamenteuse et gélifiée.
Cette espèce pousse de juin à septembre, sur sols sableux, calcaires,siliceux, et même dans les sables littoraux dans des stations relativement très sèche, sous feuillus et conifères.Nom usuel : inocybe fastigiéNom latin : inocybe fastigiataFamille : cortinariacéesCatégorie : inocybeNoms communs : Inocybe fastigiéHabitat : feuillus et à aiguillesClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juin – Juillet – Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :(2-10 cm) présente des fibrilles radiales, est pourvu d’un mamelon pointu et proéminent, et la marge est souvent déjà lobée sur les jeunes spécimens. Il est paille, paille brunâtre, jaune d’ocre, jaune olivâtre, brun ocre avec une nuance olivâtre, et le sommet au moins est plus ou moins nuancé de brun fauve ou de brun roux. La cuticule a un aspect vergeté et crevassé. Les lamelles sont serrées, libres, fréquemment teintées de jaune vert ou d’olive avant la maturation, puis brun tabac olivâtre, avec l’arête plus pâle et floconneuse.Le pied :(3-10 x 0,4-1,7 cm) est plus ou moins épaissi à la base, de couleur blanchâtre ou paille, peu coloré, et sur les exemplaires bien frais et intacts il présente de courtes fibrilles plus pâles que le fond, qui lui donnent un aspect tigré longitudinalement. Avec l’âge, il devient glabre. Il n’y a pas de cortine.La chair :est blanchâtre, jaunâtre, assez épaisse, fibreuse. Elle se caractérise par une odeur neutre rappelant le sperme, puis la mie de pain. Sa saveur est repoussante.Les spores :(9-18 x 5-8 µm) brun tabac foncé, en forme de rein lisses. Pas de cystides faciales. Poils marginaux en massue, à parois minces. Cuticule filamenteuse.
Cette espèce mortelle est fort heureusement rare. Ele pousse en été et en automne dans les prés et même en bordure des forêts Ce champignon mortel – type syndrome phalloïdien – a causé la mort de ramasseurs inexpérimentés. Il vaut mieux s’abstenir de consommer de petites lépiotes qui sont presque toutes toxiques voire mortelles.Nom usuel : lépiote blondeNom latin : lepiota helveolaFamille : agaricacéesCatégorie : lépioteNoms communs : Lépiote blonde, lépiote brune, lépiote rougissanteHabitat : prés lisièresClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – NovembreComestibilité :Le chapeau :(1,8-6,5 cm) , es d’abord convexe puis aplani et ne comporte qu’un mamelon peu apparent. Il est de couleur ochracé puis devient rose incarnat et se ternit ensuite devenant ochracé rosâtre. La cuticule, est très sèche et est feutrée de façon uniforme au début, se déchirant ensuite en prenant un aspect pelucheux écailleux. Les lamelles sont épaisses, libres, assez serrées, blanches, puis crème.Le pied :(2-4 x 0,3-1 cm) est légèrement élancé et ne comporte pas de bulbe. Il est de couleur pâle, rose incarnat ensuite se ternissant en brun rougeâtre clair avec l’âge. Sa surface est soyeuse, sèche parfois chinée à la base. Un bourrelet annulaire se trouve à l’emplacement du voile qui relie le pied au chapeau à l’état jeune.La chair :est mince, blanche, légèrement rose à la cassure. L’odeur est faiblement fruitée. La saveur est acidulée.Les spores :(6.5-8.5 x 3.6-4.3 µm) sont blanches, obtusément elliptiques.
Mortelle mais heureusement assez rare, mais pouvant être localement abondante, cette espèce pousse de juillet à décembre sur sols riches, dans les pelouses, jardins, aux endroits fumés (hippodromes) ou riches en humus, sur terre mêlée de paille, en lisière de bois, sur les dunes boisées. Cette espèce est toxique et mortelle et elle déclenche un symdrome du type phalloïdien. Il vaut mieux s’abstenir de consommer de petites lépiotes qui sont presque toutes toxiques voire mortelles.Nom usuel : lépiote brun incarnatNom latin : lepiota brunneo-incarnataFamille : agaricacéesCatégorie : lépioteNoms communs : Lépiote mamelonnéeHabitat : pelouses présClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(2,5 à 6 cm) est charnu, convexe au début, puis vite étalé, subglobuleux à l’état jeune, avec, au centre une petite calotte plus foncée. Il présente sur un fond blanchâtre une multitude de mèches brun-roussâtre avec des nuances légèrement rosées. Les lamelles sont blanches, libres, espacées, ventrues puis ocre jaunâtre clair. Leur arête est souvent teintée de rouille à maturité.Le pied :(2-3,5 x 0,5-0,8 cm) est cylindrique, assez épais, court, légèrement renflé à la base. Il semble séparé en deux : blanchâtre, lavé de rosé dans la partie supérieure et orné de sortes de bracelets composés de fines peluches brunes formant des guirlandes avec entre ces deux parties, un anneau fragile, non coulissant, en forme de bourrelet collé, bien visible souvent oblique mais parfois totalement absent.La chair :est blanche à reflets roses et son odeur est légèrement fruitée.Les spores :sont blanches.
Cette espèce pousse parfois en abondance de juillet à décembre dans les jardins. Elle a provoqué des intoxications graves, notamment en Vendée. Les lépiotes constituent une espèce à hauts risques. Il existe près de 200 variétés, certaines étant comestibles, d’autres mortelles car contenant les mêmes toxines que l’amanite phalloïde. Cette espèce est mortelle.Nom usuel : lépiote de JosserandNom latin : lepiota josserandiiFamille : agaricacéesCatégorie : lépioteNoms communs : Lépiote de josserandHabitat : pelouses présClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – DecembreComestibilité :Le chapeau :(7 à 8 cm) est étalé et plutôt mince, creusé en entonnoir au centre. La cuticule est couverte de mèches espacées, souvent groupées au centre, parfois très discrètes. les lamelles sont libres et blanchâtres.Le pied :est droit, cylindrique, élancé et porte un anneau un légèrement laineux, collé, non mobile, parfois absent.La chair :est blanchâtre, discrètement teintée de rose, et son odeur est fruitée.Les spores :sont blanches.
Cette espèce est la plus précoce des petites lépiotes. Elle pousse en petits ou vastes groupes de la fin de l’été à l’automne sur tous sols mais assez riches dans les pelouses, parmi la mousse ou sous les herbes en bordure des chemins et des routes, sur les vielles souches pourissantes dans les bois feuillus ou à aiguilles et même dans les serres.Nom usuel : lépiote à crêteNom latin : lepiota cristataFamille : agaricacéesCatégorie : lépioteNoms communs : Lépiote à crête, lépiote crépue, lépiote crêtée, lépiote puante, lépiote radis, petite coulemelle puanteHabitat : pelouses présClasse : homobasidiomycètesCalendrier : Aout – SeptembreComestibilité :Le chapeau :(2-5 cm), est conique, peu charnu, plus ou moins mamelonné, et présentant une calotte centrale lisse qui varie de brun roux à l’ocre roussâtre clair. Sa cuticule est satinée, fragile et elle se fissure en écailles de plus en plus dispersées à mesure qu’on s’approche de la marge et qui ont la même couleur que la calotte, légèrement plus clair. La marge est festonnée d’une frange blanche.Le pied :(5-6 x 0,3-0,4 cm ) est court, fragile, creux, grêle, fibrilleux, blanc avec une teinte de rose foncé vers le bas. Il peut se teinter de fauve ou se tache de roussâtre mais le haut du pied reste clair. Il comporte un anneau bien fait, presque membraneux, en forme de gaine, s’évasant vers le haut assez fragile et fugace et diparaissant avec l’âge.La chair :est svelte, de couleur blanche et ne change pas de couleur à la cassure. Elle dégage une odeur pas très agréable, mélange d’ail et de radis, sa saveur est amère et légèrement aigre, un peu chimique.Les spores :(6-8 X 3 µm) sont blanches, presque triangulaires. La base est tronquée, le hile latéral avec une bosse en dessous et le sommet atténué. Les cellules marginales sont en forme de massue.

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De nombreux adeptes essaient de cultiver en serre des champignons mais cela demande de maitriser parfaitement les taux d’humidité et de bien vérifier les nutriments présentes dans le sol.