L’Atlas des Champignons regroupe plus de 360 espèces différentes que vous pouvez retrouver à l’aide des boites déroulantes ci-dessous. Vous pouvez sélectionner une espèce par son nom vernaculaire (nom commun) ou par son nom latin. Dans tous les cas, il vaut mieux connaître le nom latin de l’espèce car en matière de nom commun, certaines espèces en ont plus d’une centaine selon les régions !
Toxique, parfois mortel ! On la trouve de juillet à décembre, dans les bois de feuillus, conifères ou sous résineux, surtout sur terrain argilo calcaire. Cette espèce est vénéneuse et produit une intoxication de type atropinoïde, au moins si on en a absorbé une quantité suffisante. Le seuil une fois dépassé, peut causer de graves accidents, parfois mortels. | |
Nom usuel : | amanite panthère |
Nom latin : | amanita pantherina |
Famille : | amanitacées |
Catégorie : | amanite |
Noms communs : | Amanite panthère, agaric dartreux, panthère crapaudin gris, crapaoudin, fausse golmelle, fausse golmotte, fausse missie, lera bruna picotada. |
Habitat : | feuillus et à aiguilles |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : | (6 -15 cm) il est assez mince, à marge présentant de courtes cannelures. Sa couleur est brun-cuir ou brun-jaunâtre, rappelant la croûte de pain plus ou moins foncée. Il est recouvert de petites verrues blanches, non grisâtres, bientôt isolées, poudreuses-farineuses, fragiles, disparaissant facilement. Lorsque la pluie ne les a pas effacées, elles ressemblent à des gouttes de lait. |
Le pied : |
(5-15 x 0,5-1,5 cm) blanc ou pâle. Il comporte un bulbe dont le rebord est étroit, mais relativement net et à angle droit. Il est généralement orné d’une collerette émanant du voile général. Au dessus, on peut voir une guirlande floconneuse constituant un anneau supplémentaire et souvent hélicoïdal du fait de sa croissance. Il est rarement intact car il s’altère ou disparaît. L’anneau est membraneux, pendant, à bord parfois dédoublé mais aussi fugace. |
La chair : | est blanche et mince, l’odeur est imperceptible. Les lamelles sont blanches et serrées. |
Les spores : | (10-12 x 7-8 µm) elles sont blanches, non amyloïdes elliptiques. |
Ce champignon est particulièrement toxique et pousse de juillet à octobre, en touffes sur les bois morts de châtaigniers, oliviers, chênes. Il provoque une pourriture blanche. Il peut être facilement confondu avec le clitocybe nébuleux, d’apparence semblable mais comestible ou la girolle. Cette espèce très toxique provoque des troubles gastro-intestinaux pouvant être sévères, accompagnés de vertiges, et de quelques désordres nerveux et des troubles cardiaques (bradycardie, hypotension) ou neurosensoriels (myosis, agitation, confusion). | |
Nom usuel : | clitocybe de l’olivier |
Nom latin : | omphalotus Olearius |
Famille : | tricholomatacées |
Catégorie : | clitocybe |
Noms communs : | Clitocybe de l’olivier, ou phosphorescent, bolet d’aulivié, bolet de l’oliu, champignon de l’olivier ou de l’oulibié, oreille de l’olivier Synonymes : Omphalotus illudens, flammula phosphorea, pleurotus olearius |
Habitat : | châtaigniers oliviers chênes |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juillet – Aout – Septembre – Octobre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : | (6-12 cm) charnu, subglobuleux à convexe à l’état jeune, devenant étalé et légèrement concave en vieillissant. Cuticule lisse, sèche, ornée de fibrilles brunes incrustées. Couleur typiquement gris beige, mais bien blanche sur les jeunes exemplaires. lames d’abord d’un jaunâtre très clair (jaune de buis), devenant rose saumon à maturité, échancrées près du pied. Sporée rose pâle. |
Le pied : | (6-15 x 0,8-1,5 cm) très robuste, élancé mais épais et dur, trés souvent irrégulier, courbé et bosselé, sans anneau, bien blanc. |
La chair : | dégageant à l’état frais une bonne odeur de farine, engageante. |
Les spores : | (4,7-7 x 4-6,5 µm) blancs jaunâtre, non amyloïdes. Cuticule filamenteuse |
Cet espèce est très courante dans les endroits plus ou moins humides des bois feuillus ou de conifères, sur tous les sols, mais avec une préférence marquée pour les terrains acides; on le trouve jusque dans les hauts-marais, parmi les sphaignes, et dans la zone alpine, sous les saules nains. Cette espèce s’est révélée expérimentalement aussi toxique que l’orellanus. | |
Nom usuel : | cortinaire cannelle |
Nom latin : | cortinarius cinnamomeus |
Famille : | cortinariacées |
Catégorie : | cortinaire |
Noms communs : | Cortinaire cannelle |
Habitat : | feuillus et à aiguilles |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(3-6 cm) est convexe puis s’étale rapidement, se déprimant parfois, plus ou moins mamelonné, souvent un peu onduleux au bord et se creusant un peu autour du petit mamelon; il n’est pas hygrophane, mais au contraire très sec, et la couleur la plus répandue de cette espèce qui comporte tout une variété de couleurs, est le jaune olive ou jaune cuivré olive, mais il peut aussi être cannelle, brun olive (dans sa forme des marais), ou bai roux. Sa cuticule est d’abord dsicrètement fibrilleuse-soyeuse, mais elle peut devenir presque glabre avec l’âge. La marge est enroulée vers les lames, et elle est rattachée au pied par un voile soyeux. Avec l’âge, elle devient légèrement ondulée. Les lamelles sont larges, adnées-uncinées ou émarginées, jaune vif à jaune olive, puis fauve cannelle. |
Le pied : | (8-12 x 0,5-0,8 cm) est mince et assez grêle, cylindrique, de couleur jaune vif à jaune olive (comme les lames), puis plus ou moins sali ou bruni dans sa partie inférieure. Sa surface est couverte de fibrilles, et peut parfois garder des vestiges de la cortine. |
La chair : |
est mince et tendre et sa couleur va du jaune olive dans le pied à jaune plus pâle à l’intérieur du chapeau. Son odeur plus ou moins prononcée de rave ou de géranium et sa saveur amère la rendent un peu écoeurante. |
Les spores : |
(7.5-9 x 5-7 µm) de couleur brun rouillé, sont en forme de prune oblongue et verruqueuses. La cuticule est filamenteuse. |
Ce cortinaire pousse en été et en automne, en terrain siliceux, sous feuillus ou sous conifères. Il sert à fabriquer des teintures pour textiles et n’est pas comestible. Attention ce cortinaire est très toxique, parfois mortel. A ne pas consommer ! | |
Nom usuel : | cortinaire à moitié sanguin |
Nom latin : | cortinarius semisanguineus |
Famille : | cortinariacées |
Catégorie : | cortinaire |
Noms communs : | Cortinaire à moitié sanguin |
Habitat : | feuillus et à aiguilles |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
il est difficile de distinguer cette espèce du cortinarius cinnamomeus (variété à chapeau et à pied jaune olive) tant la taille, la forme et les coloris sont semblables. (3-6 cm) est convexe puis s’étale rapidement, se déprimant parfois, plus ou moins mamelonné, souvent un peu onduleux au bord et se creusant un peu autour du petit mamelon; il n’est pas hygrophane, mais au contraire très sec, et la couleur la plus répandue de cette espèce qui comporte tout une variété de couleurs est plutôt bai roux mais peut avoir d’autres nuances. Sa cuticule est d’abord dsicrètement fibrilleuse-soyeuse, mais elle peut devenir presque glabre avec l’âge. La marge est enroulée vers les lames, et elle est rattachée au pied par un voile soyeux. Avec l’âge, elle devient légèrement ondulée. Ce qui le différencie de la variété cortinarius cinnamomeus ce sont les lamelles, celles-ci sont d’un remarquable rouge sanguin et deviennent chatoyantes lors de la formation de la sporée brun rouillée. |
Le pied : | (8-12 x 0,5-0,8 cm) est mince et assez grêle, cylindrique, de couleur jaune ochracé puis sali ou bruni dans sa partie inférieure. Sa surface ne montre aucune fibrille rouge tout au plus peut-il se teinter de brun rougeâtre. |
La chair : |
est mince, jaune roussâtre à jaune ochracé, sent légèrement la rave et l’iode à la coupe. |
Les spores : |
(7-8.5 x 4-6 µm) sont brun rouillé. en forme de prune oblongue et verruqueuses. La cuticule est filamenteuse. |
Ce champignon vénéneux pousse de juillet à octobre en cercles, notamment sous les chênes, mais aussi sous les hêtres, les robiniers. Cette espèce est rare mais très souvent confondue avec le clitocybe nébuleux, comestible qui lui ressemble. Vues du dessus, la couleur et la forme des deux espèces peuvent être parfaitement identiques. Il est alors nécessaire de retourner le chapeau pour constater que le clitocybe nébuleux a des lames décurrentes, qui descendent (parfois brièvement) sur le pied, alors que l’entolome a des lames échancrées, qui forment une sorte de gouttière autour du pied quand on l’observe en le tenant la tête en bas. | |
Nom usuel : | entolome livide |
Nom latin : | entoloma lividum |
Famille : | entolomatacées |
Catégorie : | entolome |
Noms communs : | Entolome livide, jaunet, le perfide, videau Synonymes :Entoloma lividum, Entoloma sinuatum |
Habitat : | chênes |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(6-16 cm) est charnu, subglobuleux à convexe dans sa jeunesse, puis s’étale et devient légèrement concave avec l’âge. La cuticule est sèche, lisse et ornée d’un réseau fibrilleux brun incrusté. Sa couleur est blanche à l’état jeune, gris beige ensuite. Les lames sont larges, adnées et sinueuses, jaunâtre très clair dans la jeunesse et se colorent en rose saumon à maturité, échancrées près du pied. La sporée est rose pâle. |
Le pied : | (6-10 x 1,5-3,2 cm) est bien blanc, puis légèrement jaunâtre, jaunâtre sale au toucher. Il est ferme, un peu plus mou au milieu, très robuste, élancé mais épais et dur, sans anneau, garni d’une couche spongieuse et renflé en forme de massue à la base. Il est souvent irrégulier, courbé et bosselé. |
La chair : | est blanche, et dégage à l’état frais une bonne odeur de farine. Cette odeur devient désagréable par la suite. |
Les spores : |
(8,5-10,5 x 7,2-8 µm) sont brun rose et anguleux. La cuticule est filamenteuse. |
On rencontre cette espèce d’avril à juin, dans les forêts de conifères et de feuillus, principalement dans les massifs montagneux. Il existe différentes espèces de gyromitres qui se distinguent surtout par leurs caractères microscopiques. Par leur taille et leur silhouette et leurs couleurs aussi, les gyromitres sont des champignons très proches des morilles, mais au lieu d’avoir le chapeau creusé d’alvéoles, il est formé de gros plis irréguliers et enchevêtrés, évoquant un peu une cervelle. Toutes deux poussent d’avril à juin donc en même temps que les morilles. Cette espèce est désormais à proscrire, elle toxique et souvent mortelle. | |
Nom usuel : | gyromitre |
Nom latin : | gyromitra esculenta |
Famille : | helvellacées |
Catégorie : | gyromitre |
Noms communs : | Gyromitre dite comestible |
Habitat : | feuillus et à aiguilles |
Classe : | discomycètes |
Calendrier : | Avril – Mai – Juin |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(6-15 cm) sphérique irrégulier, difforme, subglobuleux, creusé de plis sinueux, soudé au pied, on le compare généralement à un cerveau, de couleur brun rougeâtre assez foncé, parfois brun-jaune. Il est complètement creux et blanc à l’intérieur. |
Le pied : | (3-8 x 1,5-3 cm) est blanchâtre, parfois teinté de rose, creux, court, irrégulier, recouvert la plupart du temps par la bordure du chapeau, plissé et légèrement floconneux>, des sillons plus ou moins profonds le parcourent de haut en bas. |
La chair : | (3-8 x 1,5-3 cm) est blanchâtre, parfois teinté de rose, creux, court, irrégulier, recouvert la plupart du temps par la bordure du chapeau, plissé et légèrement floconneux>, des sillons plus ou moins profonds le parcourent de haut en bas. |
Les spores : |
(20-22 x 10-12 µm) sont elliptiques, lisses avec des gouttes huileuses aux extrémités. La principale espèce de gyromitre porte le nom scientifique de Gyromitra esculenta, ce qui signifie gyromitre comestible. La gyromitre a été longtemps considérée comme un excellent champignon, au point qu ïl s’en vendait chaque année des dizaines e tonnes. On croyait également qu’une cuisson prolongée netralisait les effets toxiques du champignon.. Près de 200 cas, dont une trentaine de décès, ont été recensés en Europe. Le gyromitre en effet peut provoquer des troubles nerveux et hépatiques (syndrôme gyromitrien – voir l’article de Didier Michelot à ce sujet) allant même jusqu’au cancer du foie. |
Cette gyromitre qui affectionne les terrains montagnards, est rare et pousse de la fin septembre à novembre. C’est une espèce dangereuse et toxique | |
Nom usuel : | gyromitre en turban |
Nom latin : | gyromitra infula |
Famille : | helvellacées |
Catégorie : | gyromitre |
Noms communs : | Gyromitre en turban |
Habitat : | montagne |
Classe : | discomycètes |
Calendrier : | Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(6 à 15 x 8-14 cm ) est en forme de selle, et comporte à plusieurs lobes plutôt verticaux, un peu cornus, de couleur brun rouge à brun cannelle, noircissant sur les bords. Elle peut être relativement abondante certaines années. Elle est même parfois appelée morille d’automne, ce qui est abusif, car ce n’est pas une morille. Il a été signalé que ces espèces contiennent des dérivés hydraziniques dangereux, et que la marge est très étroite entre la dose sans effets et la dose mortelle, ce qui pourrait expliquer les intoxications survenant lors d’une seconde absorption. On a longtemps pensé qu’il suffisait de les cuire de façon prolongée pour éviter tout risque d’intoxication et de jeter l’eau de cuisson. Malheureusement, des accidents graves se sont produits même quand ces précautions avaient été prises. Les pouvoirs publics ont interdit à la vente toutes les gyromitres en France, mesure qui avait déjà été prise en Suisse pour la vente à l’état frais. |
Le pied : | – |
La chair : | – |
Les spores : |
– |
C’est l’un des champignons que l’on recontre le plus fréquemment dans les bois d’avril à décembre, en touffes parfois très imposantes sur souches, branches tombées, racines enterrées ou retournées de feuillus et même parfois de conifères. considérée autrefois comme suspecte, Cette espèce est très toxique et très dangereuse (le principe toxique est la fascicularine), pouvant entraîner des troubles psychotoniques divers, avec hallucinations auditives accompagnés d’une très grave intoxication parfois suivie de mort. | |
Nom usuel : | hypholome en touffes |
Nom latin : | hypholoma fasciculare |
Famille : | strophariacées |
Catégorie : | hypholome |
Noms communs : | Géophile, Hypholome en touffe Synonymes : nematoloma fasciculare,Geophila fascicularis |
Habitat : | feuillus |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(4-8cm) est arrondi voire globuleux puis convexe aplati avec l’âge, parfois déprimé, mais il conserve un léger mamelon, mince, bosselé, plus ou moins irrégulier. Sa cuticule est lisse, jaune soufre sauf au centre en principe plus foncé et orangé ou brun mat. La marge est frangée, surtout dans sa jeunesse où elle porte de petits résidus floconneux jaunâtres, qui sont les restes de la cortine. Les lamelles sont libres nombreuses, adnées et très serrées, de couleur jaune soufre au début puis brun verdâtre et brun olivâtre avec reflets verdâtres à la fin. |
Le pied : | est central, long et mince, souvent tordu voire coudé, fibrilleux, souvent creux, jaune soufre en haut, jaune orangé à la base, orné vers le bas d’une cortine fugace, jaune clair, souvent colorée par les spores brun pourpre tombées des lames |
La chair : | est plutôt mince, un peu élastique, de couleur jaune soufre ou jaune d’or. L’odeur est faible,un peu iodée, jugée parfois agréable ou désagréable selon les goûts. La saveur est amère. |
Les spores : |
(6-8 x 3,5-4,5 µm) sont grisâtres avec des nuances de violet, et elliptiques. Les cystides sont en massues. La cuticule est filamenteuse et gélifiée. |
Cette espèce pousse de la mi-mai à la mi-juillet, souvent en groupe, dans les bois feuillus (hêtres, tilleuls), les parcs, aux lisières, sur les talus, sur sols argileux riches ou calcaires. Cette espèce est responsable d’empoisonnements dus à la confusion faite avec d’autres espèces comme le tricholome de la Saint Georges (Calocybe gambosa) qui pousse à la même époque. L’inocybe de Patouillard contient une quantité importante de muscarine, et provoque de dangereuses intoxications sudoriennes (ou muscariniennes) à l’origine d’arrêts cardiaques parfois mortels. Elle est responsable d’un certain nombre d’accidents, car elle est assez volumineuse et d’aspect appétissant. | |
Nom usuel : | inocybe de patouillard |
Nom latin : | inocybe patouillardi |
Famille : | cortinariacées |
Catégorie : | inocybe |
Noms communs : | Inocybe de patouillard Synonymes : Inocybe rubens |
Habitat : | feuillus hêtres |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(3-9 cm) est assez épais et charnu, conique obtus au début, puis en cloche, étalé, plus ou moins mamelonné, un peu fibrilleux-soyeux radialement. De couleur blanche ou jaune ivoire, il rougit au toucher ou avec l’âge, mais il n’est pas rare de recueillir des spécimens adultes où le rougissement commence à se manifester seulement des heures après la cueillette. La marge est enroulée, souvent fendue et dessine de larges festons.Les lamelles sont serrées, presque libres, inégales, étroitement adnées, assez larges, blanchâtres ou rosées, puis brun olive sale, se marquant de |
Le pied : | (2-20 x 0,8-2 cm ) est cylindrique, robuste et trapu, souvent irrégulier, grossièrement pruineux en haut et fibrilleux-rayé ailleurs. La cortine est discrète et disparait rapidement. |
La chair : | est ferme, blanche, rosissante et fibreuse. Elle se marque de rouge au toucher. L’odeur est légèrement fruitée et agréable. |
Les spores : |
(9-14,5 x 5-8 µm) sont de couleur brun tabac, en forme de rein et lisses. Il n’y a pas de cystides faciales. Les cellules marginales sont en massue à parois très minces. La cuticule est filamenteuse |
Cette petite espèce est très toxique (elle contient de la muscarine, tout comme l’amanite tue-mouches), et pousse de juin à novembre dans les forêts de feuillus et de conifères sur sol argilo-calcaire. Plus fréquente en plaine qu’en montagne, elle atteint dans ces derniers sites des tailles nettement plus grandes. L’inocybe terreux, sa variété lilas, et quelques autres dont l’inocybe de Patouillard sont très toxiques. | |
Nom usuel : | inocybe à lames couleur de terre |
Nom latin : | inocybe geophylla |
Famille : | cortinariacées |
Catégorie : | inocybe |
Noms communs : | Inocybe à lames couleur de terre |
Habitat : | feuillus et à aiguilles |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(2-5 cm) est d’abord conique pointu puis en cloche avec un mamelon. La cuticule est lisse ou soyeuse, épaisse, pelable jusqu’au mamelon, blanche au début, jaune ivoire, ochracé avec l’âge. Les lamelles sont presque libres, serrées, crème puis couleur de terre, crème mêlé de gris, l’arête étant plus pâle et parfois crenelée. |
Le pied : | (3-6 cm) est cylindrique, grêle et ferme et il s’épaissit un peu vers le bas. Il est plein, à surface fibrilleuse et soyeuse, blanc, avec une zone poudreuse au sommet. Il porte au début une cortine assez nette qui disparaît entièrement ensuite. |
La chair : | est mince, pâle, blanchâtre, un peu aqueuse. et dégage une odeur spermatique. |
Les spores : |
(7,5-10,5 x4,7-6,5 µm) sont couleur tabac, les cystides faciales à parois épaisses. La cuticule est filamenteuse . |
C’est l’un des champignons que l’on recontre le plus fréquemment dans les bois d’avril à décembre, en touffes parfois très imposantes sur souches, branches tombées, racines enterrées ou retournées de feuillus et même parfois de conifères. considérée autrefois comme suspecte, Cette espèce est très toxique et très dangereuse (le principe toxique est la fascicularine), pouvant entraîner des troubles psychotoniques divers, avec hallucinations auditives accompagnés d’une très grave intoxication parfois suivie de mort. | |
Nom usuel : | nématolome en touffes |
Nom latin : | hypholoma fascicular |
Famille : | strophariacées |
Catégorie : | nématolome |
Noms communs : | Géophile, nématolome en touffe Synonymes : nematoloma fasciculare,Geophila fascicularis |
Habitat : | feuillus |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Avril – Mai – Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre – Decembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(4-8cm) est arrondi voire globuleux puis convexe aplati avec l’âge, parfois déprimé, mais il conserve un léger mamelon, mince, bosselé, plus ou moins irrégulier. Sa cuticule est lisse, jaune soufre sauf au centre en principe plus foncé et orangé ou brun mat. La marge est frangée, surtout dans sa jeunesse où elle porte de petits résidus floconneux jaunâtres, qui sont les restes de la cortine. Les lamelles sont libres nombreuses, adnées et très serrées, de couleur jaune soufre au début puis brun verdâtre et brun olivâtre avec reflets verdâtres à la fin. |
Le pied : | est central, long et mince, souvent tordu voire coudé, fibrilleux, souvent creux, jaune soufre en haut, jaune orangé à la base, orné vers le bas d’une cortine fugace, jaune clair, souvent colorée par les spores brun pourpre tombées des lames. |
La chair : | est plutôt mince, un peu élastique, de couleur jaune soufre ou jaune d’or. L’odeur est faible,un peu iodée, jugée parfois agréable ou désagréable selon les goûts. La saveur est amère. |
Les spores : |
(6-8 x 3,5-4,5 µm) sont grisâtres avec des nuances de violet, et elliptiques. Les cystides sont en massues. La cuticule est filamenteuse et gélifiée. |
Ce champignon pousse en ronds ou en groupes de taille variable sur sols acides ou calcaires de juin à novembre dans les forêts de feuillus et de conifères, le long des chemins, des talus et au bord des fossés, même dans les parcs et les jardins. Il ne faut pas le ramasser ! Ce champignon a causé des intoxications très graves, voire mortelles. Ne pas confondre avec la girolle qui ont des plis et pas de lames. | |
Nom usuel : | paxille enroulé |
Nom latin : | paxillus involutus |
Famille : | paxillacées |
Catégorie : | paxille |
Noms communs : | Paxille enroulé, chanterelle brune |
Habitat : | feuillus et à aiguilles |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(6-15 cm ) est d’abord hémisphérique, très mamelonné à l’état jeune puis convexe, et il s’étale et se déprime en forme de vasque. La marge est remarquablement enroulée jusqu’à un âge avancé. En dessous elle est marquée de cannelures espacées, et courtes. Le chapeau est très épais, très épais, mais tendre. De couleur est brun cannelle, brun ochracé, brun rouge, plus clair au bout de la marge, qui est au début finement duveteuse. La cuticule est d’abord glabre et visqueuse par temps humide, en partie luisante, soyeuse et à peine veloutée par temps sec. les lamelles sont très serrées, brièvement décurrentes, étroites, inégales, arquées, soudées entre elles à la base, interveinées, et réunies entre elles sur le haut du pied. Elles sont extrêmement fragiles et et se séparent facilement de la chair lorsqu’on les presse avec le doigt. Quand on appuie sur les lames, une coloration brun madère apparaît au bout de quelques secondes à l’endroit touché. Elles sont , jaunâtre pâle, puis jaune ochracé sale ou rouge rouille. |
Le pied : | (4-5 x 1-1,7 cm ) est assez court, cylindrique ou un peu épaissi en bas, évasé sous les lames, souvent arqué, jaune brunâtre, jaune olivâtre ou nuancé de brun roux à la base, ferme, plein, lisse,soyeux glabre, sans velouté. |
La chair : | est épaisse, tendre, puis molle et flasque, blanche puis crème. |
Les spores : |
(8-10 x 5-6 µm) sont brun argileux rouillé, obtusément et assez courtement elliptiques, jaune clair sous le microscope. La trame des lames est bilatérale. La cuticule est filamenteuse. |
Ce champignon est particulièrement toxique et pousse de juillet à octobre, en touffes sur les bois morts de châtaigniers, oliviers, chênes. Il provoque une pourriture blanche. Il peut être facilement confondu avec le clitocybe nébuleux, d’apparence semblable mais comestible ou la girolle. Cette espèce très toxique provoque des troubles gastro-intestinaux pouvant être sévères, accompagnés de vertiges, et de quelques désordres nerveux et des troubles cardiaques (bradycardie, hypotension) ou eurosensoriels (myosis, agitation, confusion) | |
Nom usuel : | pleurote de l’olivier |
Nom latin : | omphalotus Olearius |
Famille : | tricholomatacées |
Catégorie : | pleurote |
Noms communs : | Pleurote de l’olivier, ou phosphorescent, bolet d’aulivié, bolet de l’oliu, champignon de l’olivier ou de l’oulibié, oreille de l’olivier Synonymes : Omphalotus illudens, flammula phosphorea, pleurotus olearius |
Habitat : | châtaigniers oliviers chênes |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juillet – Aout – Septembre – Octobre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(6-12 cm) charnu, subglobuleux à convexe à l’état jeune, devenant étalé et légèrement concave en vieillissant. Cuticule lisse, sèche, ornée de fibrilles brunes incrustées. Couleur typiquement gris beige, mais bien blanche sur les jeunes exemplaires. lames d’abord d’un jaunâtre très clair (jaune de buis), devenant rose saumon à maturité, échancrées près du pied. Sporée rose pâle. |
Le pied : | (6-15 x 0,8-1,5 cm) très robuste, élancé mais épais et dur, trés souvent irrégulier, courbé et bosselé, sans anneau, bien blanc. |
La chair : | dégageant à l’état frais une bonne odeur de farine, engageante. |
Les spores : |
(4,7-7 x 4-6,5 µm) blancs jaunâtre, non amyloïdes. Cuticule filamenteuse |
Ce champignon vénéneux pousse de juillet à octobre en cercles, notamment sous les chênes, mais aussi sous les hêtres, les robiniers. Cette espèce est rare mais très souvent confondue avec le clitocybe nébuleux, comestible qui lui ressemble. Vues du dessus, la couleur et la forme des deux espèces peuvent être parfaitement identiques. Il est alors nécessaire de retourner le chapeau pour constater que le clitocybe nébuleux a des lames décurrentes, qui descendent (parfois brièvement) sur le pied, alors que l’entolome a des lames échancrées, qui forment une sorte de gouttière autour du pied quand on l’observe en le tenant la tête en bas. | |
Nom usuel : | rhodophille livide |
Nom latin : | entoloma lividum |
Famille : | entolomatacées |
Catégorie : | rhodophylle |
Noms communs : | Rhodophylle livide, jaunet, le perfide, videau Synonymes :Entoloma lividum, Entoloma sinuatum |
Habitat : | chênes |
Classe : | homobasidiomycètes |
Calendrier : | Juin – Juillet – Aout – Septembre – Octobre – Novembre |
Comestibilité : | |
Le chapeau : |
(6-16 cm) est charnu, subglobuleux à convexe dans sa jeunesse, puis s’étale et devient légèrement concave avec l’âge. La cuticule est sèche, lisse et ornée d’un réseau fibrilleux brun incrusté. Sa couleur est blanche à l’état jeune, gris beige ensuite. Les lames sont larges, adnées et sinueuses, jaunâtre très clair dans la jeunesse et se colorent en rose saumon à maturité, échancrées près du pied. La sporée est rose pâle. |
Le pied : | (6-10 x 1,5-3,2 cm) est bien blanc, puis légèrement jaunâtre, jaunâtre sale au toucher. Il est ferme, un peu plus mou au milieu, très robuste, élancé mais épais et dur, sans anneau, garni d’une couche spongieuse et renflé en forme de massue à la base. Il est souvent irrégulier, courbé et bosselé. |
La chair : | est blanche, et dégage à l’état frais une bonne odeur de farine. Cette odeur devient désagréable par la suite. |
Les spores : |
(8,5-10,5 x 7,2-8 µm) sont brun rose et anguleux. La cuticule est filamenteuse. |
Si vous ne connaissez pas l’espèce que vous avez vue ou que vous venez de cueillir, cliquez sur le bouton « reconnaître » dans le menu animé du haut de cette page. Vous aurez accès à la clé de détermination où, selon les critères que vous aurez saisis, une ou plusieurs espèces vous seront proposées.
De nombreux adeptes essaient de cultiver en serre des champignons mais cela demande de maitriser parfaitement les taux d’humidité et de bien vérifier les nutriments présentes dans le sol.